L’Algérie regorge de possibilités d’affaires dans des secteurs qui intéressent les compagnies britanniques, a indiqué hier à Londres, Susan Haird directrice générale adjointe de l’Agence gouvernementale britannique de développement du commerce extérieur et de l’investissement, lUK Trade & Investment (UKTI).
« Le marché algérien est absolument encourageant, il y a de nombreuses possibilités pour les compagnies britanniques en Algérie et ce, dans plusieurs secteurs clés de l’économie », a souligné Mme Haird dans un entretien à l’APS. « En octobre dernier, j’ai effectué une visite de travail en Algérie qui m’a permis d’avoir des discussions avec des responsables algériens et des hommes d’affaires britanniques présents dans ce marché.
Ce que j’ai vu là-bas est absolument encourageant et j’ai parlé aux hommes d’affaires britanniques des riches possibilités que recèle ce pays », a-t-elle ajouté. Mme Haird a tenu à souligner que la Grande-Bretagne est aujourd’hui un des plus grands investisseurs en Algérie avec un montant de 1,4 milliard de livres sterling. Le partenariat entre les deux pays a encore un potentiel d’évolution qualitatif et il s’agira de mettre en place les mécanismes, à l’occasion des prochaines rencontres bilatérales.
Pour elle, « le marché algérien était relativement inconnu des britanniques en dépit du fait que ce pays est le plus grand en méditerranée et le second en Afrique en terme de superficie, mais il y a un très grand potentiel en Algérie et ce marché commence à peine à s’ouvrir », a-t-elle ajouté. Elle a souligné dans ce contexte que la mission de l’UKTI est de faire en sorte que les compagnies britanniques présentes en Algérie ne manquent de rien et bénéficient des meilleures conditions pour mener leurs missions avec succès. »Il s’agit également de les orienter vers les opportunités à saisir dans ce pays », a-t-elle précisé.
Pour Mme Haird, il y a de nombreuses possibilités pour les compagnies britanniques en Algérie dans les secteurs hors hydrocarbures comme les infrastructures de base, la construction, l’environnement et l’eau, les ports, et le rail.
Elle a également mentionné l’ingénierie, l’enseignement, la défense et la sécurité, les finances, autant de secteurs qui contribueront, dans une large mesure, à développer les relations commerciales et un partenariat solide.
« Ces dernières années, les échanges commerciaux entre les deux pays ont enregistré une nette hausse en dépit du climat économique en Grande Bretagne et l’Algérie est devenue un important fournisseur d’énergie du Royaume-Uni », a-t-elle déclaré.
Les exportations de la Grande-Bretagne vers l’Algérie sont les produits manufacturés, machines et équipements d’énergie, machines industrielles, véhicules, équipements de télécommunications.
Les exportations de l’Algérie vers la Grande-Bretagne se composent surtout de produits pétroliers et dérivés, de gaz naturel et de produits chimiques.