Ils font le bonheur des Occidentaux. «Il y a environ 1000 cadres supérieurs algériens dont beaucoup d’académiciens, chercheurs, chefs de département dans de grandes universités à Londres». C’est ce qu’a déclaré la consule à Londres, Kenza Benali. dans un entretien qu’elle a accordé à l’APS. S’exprimant sur la communauté algérienne établie au Royaume- Uni, cette diplomate a estimé que l’établissement de la communauté au Royaume-Uni est relativement récent, comparé à celui de la communauté installée dans certains pays, notamment la France.
«La première vague, celle des étudiants boursiers qui constitue l’élite scientifique, est arrivée dans les années 1970-1980», a-t-elle affirmé avant de préciser: «Elle est aujourd’hui bien intégrée et compte environ 1000 cadres supérieurs dont beaucoup d’académiciens, chercheurs, chefs de département dans de grandes universités». La consule a estimé nécessaire de prévoir un plan d’action pour la faire contribuer au développement de l’Algérie, cette élite qui pourrait être d’un grand apport pour le pays, surtout qu’elle a affiché sa disposition dans des actions entreprises par le passé. Durant les années 1990, une autre vague importante est arrivée au Royaume-Uni.
Le nombre d’Algériens établis au Royaume-Uni et en République d’Irlande venus se faire immatriculer au consulat est en «augmentation constante». Leur nombre a triplé depuis 2010 pour atteindre celui de 50.000 Algériens. Cette diplomate a soutenu que leur nombre est plus élevé, puisque la catégorie en situation irrégulière est indéterminée et «hésite encore» à se rapprocher du consulat.
