«Nous n’avons pas augmenté nos prix. Nous travaillons sur les anciens stocks de matières premières», a déclaré le président de Cevital Issad Rebrab au journal électronique TSA. «Les prix pratiqués par Cevital n’ont pas été affectés par la hausse des prix des matières agricoles sur le marché mondial», a-t-il ajouté. Le prix du sucre sorti d’usine est toujours de 79,5 DA HT (hors taxes), a précisé M. Rebrab. Le président de Cevital a précisé que les producteurs de boissons gazeuses ont bénéficié d’un prix de sucre stable de juillet à décembre 2010.
Les commerçants demandent de plafonner les prix des produits de base
L’Union générale des commerçants et artisans Algériens (Ugcaa) a plaidé jeudi en faveur d’un «plafonnement des prix des produits de large consommation», notamment pour le sucre et l’huile, dont les prix ont «fortement» augmenté au début du mois de janvier 2011. L’Ugcaa a reconnu de fortes augmentations de certains produits alimentaires depuis le début de l’année, atteignant jusqu’à 30%. «L’augmentation des prix relevée ces derniers jours est forte, car il s’agit de hausses de 20, voire 30%», a indiqué l’Ugcaa. Selon Salah Souilah, secrétaire général de l’Ugcaa, «les prix des produits de large consommation connaissent durant ces dernières années des hausses constantes. Mais l’augmentation des prix relevée ces derniers jours est forte. C’est pour cela l’Ugcaa appelle l’Etat à plafonner les prix de ces produits, à l’instar du sucre, de l’huile et des légumes secs».
Afin de juguler cette flambée des prix, il est nécessaire pour les pouvoirs publics, explique-t-il, d’appliquer cette mesure sur «les importateurs, les grossistes et les détaillants» des produits alimentaires de première nécessité dont les prix ont sensiblement augmenté depuis le début de cette semaine, alors que les intervenants sur le marché se jettent la responsabilité. Le ministère du Commerce avait réitéré mercredi la volonté de l’Etat de poursuivre sa politique de subvention des prix des produits de large consommation qui ont connu ces derniers jours de fortes hausses dues notamment à «l’augmentation des cours sur les marchés mondiaux et à l’exagération des marges bénéficiaires pratiquées par certains commerçants».
H.L.
