Le ministre de la Communication Hamid Grine était hier samedi en visite de travail dans la wilaya de Tizi Ouzou. Fort d’une délégation composée de responsables de la radio et télévision nationales, M.Grine a entamé son périple par la région côtière d’Azeffoun où il a assisté à l’ouverture officielle de la saison estivale 2016. Sur place, au niveau de la plage «Le Caroubier», le ministre a eu droit à un véritable bain de foule. Entouré d’une foule nombreuse, l’hôte de cette ville côtière a fait à pied le chemin jusqu’à la plage où se tenaient des expositions des différents intervenants dans la saison tels que la Protection civile, les sports nautiques ainsi que des artisans locaux conduits par la Chambre locale de l’artisanat. Le ministre qui prenait part à la cérémonie a exprimé son admiration pour cette région qui a donné un grand nombre d’illustres artistes et hommes de lettres.
Un fait qu’il expliquera d’ailleurs par la beauté sublime de la région. Après cette virée à une soixantaine de kilomètres au nord du chef-lieu de la wilaya, le ministre a tenu une conférence de presse où il est revenu sur toutes les questions marquantes de son département. La bonne nouvelle est que la radio locale de Tizi Ouzou passe, à partir d’hier justement, à 24 heures d’émissions alors qu’elle n’était que de 18 heures. Toujours au sujet des radios, Hamid Grine a fait savoir que l’Algérie a eu gain de cause pour les
10 plaintes déposées contre les radios espagnoles qui défigurent l’émission radiophonique sur tout le littoral. Le chapitre des bonnes nouvelles s’allongeait encore car le ministre a tenu également à annoncer l’ouverture officielle de la Maison de la presse locale dans deux semaines. Une ouverture retardée selon lui par des contraintes purement techniques qui ont été levées. Celle-ci sera rattachée, pour sa gestion, à la Maison de la presse de la capitale.
L’hôte de la wilaya de Tizi Ouzou a, au même chapitre annoncé, la baptisation d’une Maison de la presse dans le sud du pays du nom du regretté Nait Mazi. La visite ne pouvait passer sans que la presse locale ne puisse revenir sur le cas d’El Khabar. A une question justement à sujet, Hamid Grine a estimé qu’il n’avait rien à dire avant que le verdict de la justice ne soit prononcé. Poursuivant ses réponses aux questions des journalistes, M.Grine reviendra sur la prochaine installation de l’Autorité de régulation qui sera chargée des questions relatives aux chaînes de télévision. Il estimera d’ailleurs que certaines chaînes versent dans le prosélytisme et l’extrémisme. Cette Autorité de régulation tranchera sur la question.
Par ailleurs, le ministre est revenu sur plusieurs questions relatives à la situation socioprofessionnelle des journalistes qu’il a estimée en amélioration par rapport à un passé très récent. Grine considère que le retard constaté dans la délivrance des cartes de presse est essentiellement dû au fait que beaucoup de journaux n’ont pas délivré de contrats de travail aux concernés. Un travail est fait dans ce sens justement car, révèle-t-il, la publicité est conditionnée justement par cette exigence. Revenant enfin sur la liberté de la presse et les ONG internationales, Grine a expliqué que les journalistes qui n’ont pas pu se rendre dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf n’avaient simplement pas eu leurs accréditations.