Selon un dernier classement de l’IPSA : DGSN, 3ème meilleure police d’Afrique

Selon un dernier classement de l’IPSA : DGSN, 3ème meilleure police d’Afrique

L’Algérie occupe la 3ème place des meilleures polices d’Afrique, selon l’International Police Search Science Association (IPSA) et l’Institut pour l’économie et la paix (IEP). Ces derniers travaillent chaque année à monitorer les actions des polices à travers le monde.

Dans ce classement, le Botswana occupe la première marche du podium à l‘échelle continentale. Ce pays, enclavé de l’Afrique australe, est suivi (par ordre de « mérite »), du Rwanda, de l’Algérie, du Sénégal, de la Tunisie, de l‘Égypte, du Burkina Faso, du Ghana, de l’Afrique du Sud et du Mali.

Parmiles éléments pris en compte pour établir ce classement, sont évoqués : la qualité et la quantité des ressources (surtout humaines), l’utilisation optimale de ces ressources, la perception des services de police par les populations ou domaine de légitimité et l’impact de la police sur la sécurité interne d’un pays.  Le top 10 des polices les moins performantes, selon ce même rapport, est constitué de : Madagascar (111e), Zambie (112e), Ethiopie (115e), Sierra Leone (117e), Cameroun (120e), Mozambique (122e), Ouganda (124e), Kenya (125e) et de la République démocratique du Congo (126e).

Signalons que la Police algérienne dispose de plans opérationnels pour lutter contre le crime transfrontalier dans le cadre du mécanisme “Afripol”. Le chef du bureau de coopération internationale à la Direction Générale de la sûreté nationale (DGSN) avait indiqué que “le corps de police dispose de plans opérationnels pour une lutte efficace contre le crime transfrontalier, sur la base d’une vision unifiée avec l’ensemble des corps de police africains dans le cadre du mécanisme Afripol”.

L’officier de police a, à ce titre, mis en avant l’importance de tenir compte de “la nature et des spécificités des crimes commis à travers la région et qu’il appartient”, avant d’appeler à “consolider les efforts de ces corps de police africains, à travers la coopération et l’échange d’expertises, d’informations et d’expériences”.


Cette démarche, a-t-il poursuivi, doit se traduire par “la prise de mesures, dont l’adoption d’une vision globale permettant de renforcer l’efficacité des services de police africains par la consolidation des capacités organisationnelles et techniques, l’élaboration d’une stratégie africaine appropriée en matière de lutte contre la criminalité, le renforcement des capacités analytiques de la police africaine dès lors qu’il s’agit de menaces criminelles et de leur trouver les solutions idoines”.