Abdelmalek Sellal est revenu sur la polémique causée par le refus de visa aux journalistes du Monde et du petit journal, aujourd’hui, lors de la conférence de presse conjointe avec Manuel Valls.
Le premier ministre algérien a affirmé que l’Algérie est un pays qui respecte la presse. « La liberté de la presse est constitutionnalisée en Algérie », a-t-il souligné.
« Tous les journalistes de France sont les bienvenus en Algérie », a-t-il ajouté, avant d’affirmer que Le Monde, « un journal respecté et respectable », avait porté atteinte à l’honneur d’une institution sacrée en Algérie.
« C’est une forme de haine quelque part de porter ainsi préjudice au prestige d’une de nos personnalités. Nous n’avons pas touché à la liberté de la presse et on ne touchera jamais à la liberté de la presse », a conclu M. Sellal.
Pour sa part Manuel Valls a tenu à réagir même s’il n’avait pas été interrogé. « J’ai déjà eu l’occasion d’exprimer mes regrets », a-t-il dit. « Les messages sont passés, tournons nous vers l’avenir », a ajouté le ministre dans une réaction d’apaisement.
« J’ai exprimé mes respects pour les raisons évoquées par Sellal. Je connais bien l’Algérie et je connais la liberté de ton des journalistes algériens », a-t-il ajouté, avant d’exprimer son « soutien » au président Bouteflika.