Le premier ministre Abdelmalek Sellal a rendu visite samedi aux deux diplomates ex-otages algériens remis en liberté aujourd’hui dans le Nord du Mali par leurs ravisseurs. La télévision nationale a diffusé les premières images de Mourad Guessas et Kedour Miloudi en tenue sportive dans un salon en compagnie de Sellal à l’hôpital central de l’armée d’Ain Naadja (Alger).
Les deux anciens otages ont remercié les autorités algériennes pour les efforts déployés couronnés par leur remise en liberté.
Le premier ministre a, pour sa part, rappelé que le gouvernement algérien n’a ménagé aucun effort pour obtenir la libération des otages avant d’inviter les deux ex-otages à se reposer. Leurs familles ont été autorisées à leur rendre visite quelques heures seulement après leur libération.
Sellal était accompagné du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.
M. Sellal a indiqué, lors de cette rencontre avec les deux otages libérés, Mourad Guessas et Kedour Miloudi, que les autorités algériennes, à leur tête le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, « ont tout fait pour que tous les otages soient libérés », déplorant le décès de deux d’entre eux.
Le Premier ministre leur a rendu hommage et présenté ses sincères condoléances aux familles du consul Boualem Saies, décédé des suites d’une maladie chronique, et de Tahar Touati, mort assassiné.
Après sa libération, Mourad Guessas, visiblement très ému, a affirmé devant le Premier ministre, n’avoir « jamais perdu espoir » et qu’il était persuadé que l’Etat algérien « n’abandonne jamais ses enfants ». Son épouse, qui était venue le rencontrer après une absence de plus de deux ans, a tenu à exprimer ses vifs remerciements aux autorités algériennes, à leur tête le président Abdelaziz Bouteflika, pour le travail accompli et qui a abouti à la libération des deux otages.
De son côté, Kedour Miloudi, a remercié tous ceux qui ont contribué à cette libération après des moments pénibles passés durant la période de leur enlèvement.
