Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a réitéré, mercredi à Moscou, que l’Algérie ambitionnait de poursuivre la mutation de son économie vers la production de biens et de services et la création de richesses et d’emplois.
Dans son allocution prononcée au forum d’affaires algéro-russe, le Premier ministre a précisé que le programme, actuellement mis en œuvre, priorisait les secteurs de l’industrie, de l’agriculture, de l’énergie, du tourisme et du numérique.
Les investissements et les projets de partenariat dans ces domaines, a-t-il assuré, seront encouragés et soutenus à travers de nombreux avantages fonciers, financiers et fiscaux.
Evoquant la conjoncture économique actuelle, M. Sellal a rappelé que l’Algérie, qui a perdu plus de la moitié des recettes de fiscalité pétrolière en raison du choc pétrolier, arrivait à résister grâce aux décisions de remboursement anticipé de la dette et à une gestion monétaire et financière prudentielle.
A ce propos, il a relevé que les indicateurs de l’économie algérienne demeuraient positifs avec un taux de croissance moyen du PIB de 3%, des réserves de change appréciables, une inflation stabilisée autour de 4% et une baisse continue du chômage (29% en 2000 et 9,8% en 2015).
Néanmoins, a-t-il observé, « ce cadre macroéconomique favorable n’occulte en rien les défis auxquels nous faisons face en terme de modernisation des structures économiques, de management et de transfert de technologie et de savoir-faire ».
L’Algérie déterminée à faire de la Russie un « partenaire stratégique »
Abordant le partenariat entre l’Algérie et la Russie, M. Sellal a avancé que son renforcement « se révélera, certainement, des plus utiles et des plus bénéfiques » pour les deux pays et qu’il dispose d’ »atouts considérables ».
Le Premier ministre a affirmé, à cette occasion, la détermination de l’Algérie à faire de la Russie « un partenaire stratégique et à développer avec ses entreprises une relation exceptionnelle ».
Il a appelé, à cet effet, les opérateurs russes à investir en Algérie notamment dans les domaines de l’énergie, des transports, des mines, de l’agriculture, du tourisme, des nouvelles technologies de l’information et de la communication ainsi que la construction.
« L’Algérie est un pays ouvert, et les opérateurs russes, connus et appréciés, y sont les bienvenus », a-t-il soutenu en énumérant les avantages offerts par le pays dont la stabilité politique et macroéconomique durable, la disponibilité de l’énergie, la qualification de la main-d’œuvre, le dynamisme du marché local et un réseau d’infrastructures neuf et performant.
L’Algérie, a-t-il poursuivi, offre également « des perspectives réelles et prometteuses pour aller ensemble sur des marchés émergents notamment en Afrique ».
En outre, des mesures législatives et organisationnelles « concrètes » sont prises pour encourager l’investissement et le partenariat, améliorer le climat des affaires et lever tous les obstacles, a ajouté M. Sellal.
Dans son allocution lors du forum, le Premier ministre a également fait référence à la Déclaration sur le partenariat stratégique, signée en avril 2001, qui traduit, selon lui, « la volonté des hautes autorités algériennes et russes d’approfondir et de renforcer le dialogue politique et de faire de l’excellence des relations politiques un levier pour franchir une nouvelle étape, celle du partenariat économique ».
