Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a posé, non loin de la petite localité d’Ain Sfiha (sortie sud de Sétif), la première pierre symbolique d’un périmètre de 9.319 hectares irrigué à partir du barrage de Mahouane.
Ce projet structurant dont le coût avoisine les 10 milliards de dinars, s’inscrit en droite ligne des objectifs attendus de la réalisation, en cours, des grands transferts hydrauliques vers les hautes plaines sétifiennes depuis l’ouvrage d’Ighil Emda, dans la wilaya de Bejaia.
La concession des lots de ce périmètre doit débuter, dans un souci de gain de temps, « dès à présent, sans attendre l’achèvement du projet », a recommandé le Premier ministre sur site, avant de rappeler que cet importante superficie irriguée est également destinée à donner une nouvelle impulsion à la céréaliculture qui constitue la vocation de la wilaya de Sétif.
Il a insisté, dans ce contexte, sur une implication des transformateurs céréaliers, les minotiers notamment, dans le processus de développement et de rentabilisation du périmètre.
Ce dernier, lancé en travaux il y a un peu plus de deux mois par quatre entreprises spécialisées, sera livré au bout d’un délai contractuel de 28 mois, selon les explications fournies in situ au Premier ministre.
Le projet comporte notamment, au plan de la consistance physique, une soixantaine de canalisations en acier pour le réseau d’adduction, et 130 km de conduite de distribution en PEHD (polyéthylène haute densité), en plus de fossés d’assainissement sur 15 km.
Inscrit dans le cadre des efforts entrepris par l’Etat pour développer l’agriculture et en faire un puissant levier de développement, le périmètre irrigué est aussi destiné à répondre aux objectifs nationaux en matière d’autosuffisance et d’emploi, ainsi qu’à la diversification et à l’intégration des spéculations.