Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé, samedi à Paris, que l’Algérie allait maintenir la règle 51/49 pour tout investissement étranger, même si cette option a valu au pays des critiques de toute part.
« Nous maintiendrons le principe 51/49. Nous ne pouvons pas faire autrement pour le moment et nous ne pouvons pas vendre le pays », a expliqué le Premier ministre devant une salle de l’académie diplomatique internationale qui a réuni des membres de la communauté algérienne établie en France.
Instaurée par la loi de finances complémentaire de 2009, la règle 51-49% fixe la part de participation d’un investisseur étranger dans une société de droit algérien à 49%.
M. Sellal a relevé, par ailleurs, que l’industrie, qui avait été « délaissée » pendant des années, était en train d’être relancée et que 52% de l’épargne national était destiné à l’industrialisation.

Il a, à cette occasion, annoncé qu’il allait discuter avec les responsables libyens, lors de sa prochaine visite en Libye, le 29 décembre, le rachat de la banque BIA que l’Algérie avait créée avec ce pays voisin.
Le Premier ministre se trouve en France où il a représenté le président Bouteflika au sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique qui a débuté hier vendredi et s’est clôturé samedi.