Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé jeudi à Tipasa, dernière étape des visites qu’il a effectuées dans les 48 wilayas du pays, que l’Algérie « est un grand chantier et le peuple algérien croit aujourd’hui en son développement socio-économique ».
M. Sellal a indiqué, dans une allocution prononcée devant les représentants de la société civile et les élus locaux de la wilaya de Tipasa, qu’au terme de toutes les visites qu’il a effectuées dans les différentes wilayas du pays, il est arrivé à la conclusion suivante: l’Algérie « est un grand chantier où plusieurs projets ont été réalisés », soulignant que le peuple algérien « croit aujourd’hui en le développement socio-économique et sait pertinemment qui est à son service ».
Le Premier ministre, qui a dit avoir constaté lors de ces visites « la cohésion et l’adhésion », a évoqué des tentatives d’ »atteinte à l’unité du peuple algérien », chose « qui n’arrivera jamais car, a-t-il affirmé, nous sommes prêts à mourir pour y faire face ».
Toutefois, il a indiqué avoir relevé plusieurs lacunes et problèmes lors de ces visites. « Nous allons faire face à ces problèmes et y mettre fin », a-t-il soutenu, car il « faut que le développement du pays soit hors hydrocarbures et les efforts déployés vont dans ce sens ».
Le Premier ministre a salué les efforts de l’Exécutif et s’est félicité dans le même contexte des réalisations accomplies en Algérie, soulignant que l’Algérie d’aujourd’hui « est reconnue au niveau international et constitue une référence politique et géostratégique. Une reconnaissance dont le mérite revient aux Hommes ».
S’agissant de ses visites de terrain à travers les wilayas du pays, M. Sellal a affirmé que ces visites entamées le 10 novembre 2012 « sont intervenues conformément aux directives du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a souligné l’importance de l’action de proximité » et de « s’enquérir de visu de la situation ».
Le Premier ministre a relevé, en outre, que ses visites de terrain et de dialogue avaient pour objectif d’identifier les lacunes dans le processus de développement local et la consécration de « l’Etat de dialogue ». Il a qualifié son action sur le terrain de « véritable démocratie » et le dialogue avec les représentants de la société civile et les citoyens d’acte civilisé.
En allusion à ceux ayant qualifié ces visites de « campagne électorale », M. Sellal a démenti cela, affirmant qu’ »il ne s’agit pas d’une campagne électorale et le président Bouteflika n’a pas besoin de cela car nous savons ce qu’il a réalisé. Les Algériens savent que c’est l’homme (Bouteflika) qui a rétabli la quiétude et la sécurité et qui est le garant de la stabilité ».
