Sellal, La stabilité de l’Algérie est le « maître mot »

Sellal, La stabilité de l’Algérie est le « maître mot »
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Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé, samedi à Paris, que la stabilité de l’Algérie est le « maître mot », tant au plan économique, social ou sécuritaire.

Intervenant devant des membres de la communauté algérienne établie en France qu’il a réunie au siège de l’Académie diplomatique internationale de Paris, M. Sellal a indiqué que la stabilité demeurait la « priorité » pour le gouvernement, même s’il restait des « insuffisances » au développement, a-t-il dit ajoutant que toutes les critiques sont « tolérées ».



« Pendant les années du terrorisme, nous nous sommes enfermés sur nous-mêmes et notre manière de nous défendre était notre opacité », a-t-il dit, expliquant que « nous avons vécu des années dures et terribles, d’injustice et de passe-droit, et cela a déteint sur le pays ».

M. Sellal a relevé que l’Algérie avait « les capacités » de se défendre, de se développer, tout en tenant compte de « certaines données », notant à cet égard que le pays « est entouré par sept frontières, dont la plupart, pour ne pas dire toutes, sont au rouge ».

LG Algérie

Nous vivons dans une zone extrêmement perturbée et nous avons une idéologie, une Constitution qui dit clairement qu’aucun soldat (algérien) ne doit combattre sur un autre territoire (étranger), a rappelé le Premier ministre.

Il a encore souligné que le pays faisait face à un terrorisme international et transnational « lié à la drogue » qui n’est point prêt d’arrêter ses crimes et forfaits.

Il a néanmoins soutenu que « nous avons eu une vraie révolution dont toutes les générations doivent être fières ». « Nous avons souffert du terrorisme, mais nous avions toujours la tête haute », a-t-il relevé.

Le Premier ministre a estimé que la paix et la stabilité en Algérie est « l’œuvre d’un homme » faisant référence à l’initiateur de la politique de la réconciliation nationale, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

« C’est le travail effectif du (président) Bouteflika qui a réussi la réconciliation nationale au moment où nous étions à 200 000 morts et que nous ne pouvions pas sortir le soir en raison de l’insécurité » qui régnait, a-t-il affirmé.

Il a ajouté qu’il fallait avoir le « courage » de décider de pardonner à celui qui avait tué un membre de sa famille, qu’il fallait être Bouteflika pour accomplir la politique de la réconciliation, affirmant qu’il n’était pas en train de « faire la campagne » pour le Président.

M. Sellal a, par ailleurs, appelé les Algériens à se délester « définitivement » de ce qu’il a appelé « la politique de la haine » qui, selon lui, « rend difficile » l’évolution de la société et de « s’accepter dans la différence ».

Le Premier ministre se trouve en France où il a représenté le président Bouteflika au sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique qui a débuté vendredi et s’est clôturé samedi.

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a souligné, samedi à Paris, que l’Algérie ne reculera pas sur sa politique sociales, et que la seule alternative du pays est le développement socio-économique. « Nous ne reculerons jamais, nous resterons foncièrement social, nous devons par contre améliorer la qualité du service social », a martelé le Premier ministre devant des membres de la communauté algérienne établie en France au siège de l’Académie diplomatique internationale de Paris.

Il a ajouté que l’Algérie « ne peut pas ne pas aller dans cette direction » et que c’était « une obligation », même si « certains mettent en garde contre les dépenses » consacrées à cette politique.

« Tous nos repères macroéconomiques sont positifs et sont au vert, ce n’est pas nous qui le disons mais des organismes monétaires internationaux » a-t-il dit, rappelant que le pays n’avait « presque plus aucune dette » à l’exception celle du secteur privé.

Il a souligné également que certains reprochaient à l’Algérie de « compter sur le pétrole et les hydrocarbures ». Pour répondre à ceux-là, M. Sellal a reconnu d’abord que la production du pétrole avait « baissé » parce que la demande internationale était moindre, soulignant néanmoins, la « stabilité » de cette production et les « nouvelles découvertes » de gisements de pétrole.

Il a ensuite rassuré que le pays disposait de la 3ème réserve au monde du gaz de schiste.

Le Premier ministre a par contre, relevé que « la richesse en hydrocarbures ne doit pas nous induire en erreur » et que nous devions « améliorer notre production hors hydrocarbures » et « rendre au travail sa valeur ».

Par ailleurs, M. Sellal, qui était accompagné du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, s’est attardé sur les réalisations « sociales », notamment en matière de logements et de l’emploi des jeunes.

Le Premier ministre se trouve en France où il a représenté le Président Bouteflika au sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique qui a débuté hier vendredi et s’est clôturé samedi.