Sellal : la Présidentielle du 17 avril, une « étape qualitative nouvelle » dans l’approfondissement de la pratique démocratique

Sellal : la Présidentielle du 17 avril, une « étape qualitative nouvelle » dans l’approfondissement de la pratique démocratique

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a indiqué, mercredi à Alger, que l’élection présidentielle du 17 avril dernier, a constitué une « étape qualitative nouvelle » dans l’approfondissement de la pratique démocratique et la consolidation de l’Etat de droit.

Dans une allocution qu’il a prononcée au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l’ouverture de la 17ème conférence ministérielle du Mouvement des pays non-alignés, M. Sellal a rappelé que l’Algérie a tenu le 17 avril, en présence d’observateurs représentant plusieurs organisations internationales, des élections qui sont « une étape qualitative nouvelle dans l’approfondissement de la pratique démocratique et la consolidation de l’Etat de droit ».

Le gouvernement qui a été nommé au début de ce mois dans le prolongement de cette échéance électorale « vient de se voir assigner par le président de la République une feuille de route qui a posé les jalons d’un plan d’action à double dimension politique et socio-économique », a-t-il mentionné. M. Sellal a relevé que cette feuille de route « met en valeur, de manière prioritaire, la réforme de la constitution à laquelle seront associés, dans un esprit consensuel, l’ensemble des partis politiques, des personnalités nationales et des acteurs de la société civile ».

Il a également fait remarquer que « cette entreprise est destinée à promouvoir la démocratie participative, renforcer les droits et libertés individuelles et collectives, approfondir la séparation des pouvoirs, conforter l’indépendance de la justice, renforcer les prérogatives et le rôle du Parlement et affirmer la place et les droits de l’opposition ». Elle « met également à la charge des pouvoirs publics la mise en œuvre de mesures d’amélioration significative des pratiques de bonne gouvernance, en particulier la lutte contre la corruption, la préservation des deniers publics, la rationalisation des dépenses publiques et l’amélioration du service public », a encore précisé le Premier ministre.

Cette feuille de route prévoit, a-t-il expliqué, un dispositif de relance économique « destiné à terme à diversifier l’économie nationale, la rendre plus productive et plus compétitive et lui fixer des objectifs de croissance de l’ordre de 7% par an, un taux comparable à la moyenne des Etats émergents ».

(Aps)