La “plus grande problématique” à laquelle les institutions de l’Etat sont confrontées est le manque de communication, a déclaré dimanche le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avant de relever la nécessité de permettre au journaliste d’accéder à la “bonne information” au “bon moment”.
Intervenant devant les participants au séminaire sur “la communication institutionnelle : état des lieux et prospectives”, il a estimé que le journaliste était “le trait d’union entre les institutions de l’Etat et le citoyen” et le “reflet de la société”, tout en soulignant l’impératif de lui fournir la “bonne information au bon moment”.
Pour Sellal, “la vérité doit prévaloir à tous les niveaux” tout en ajoutant qu’il appartiendra, par la suite, au journaliste d’analyser l’information recueillie et que le dernier mot revenait au citoyen.
La lutte contre la rumeur exige forcément de donner la “bonne information”, a-t-il soutenu, précisant que la rumeur est “en mesure de détruire toute société aussi puissante soit-elle”.
Le Premier ministre a tenu, par la même occasion, à rappeler la “nécessité” de “mettre un terme à la confidentialité inutile” et qui “continue d’alimenter les doutes du citoyen en dépit de toutes les réalisations accomplies par l’Etat au profit du peuple”.
A ce propos, il a affirmé qu’”à l’exception de celle relevant de la Défense nationale qui est tenue par le secret défense, toutes les autres institutions sont appelées à consacrer la communication”.