Sellal : « Je n’ai ni de biens ni de comptes bancaires à l’étranger » 

Sellal : « Je n’ai ni de biens ni de comptes bancaires à l’étranger » 

Le procès en appel des deux anciens Premiers Ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, dans l’affaire du montage automobile et du financement occulte de la campagne présidentielle de 2019, s’est poursuivi ce dimanche, 10 janvier, à la Cour d’Alger.

Selon les informations rapportées par nos confrères de Liberté, lors de son audition, l’ancien Premier Ministre Abdelmalek Sellal, accusé d’octroi d’indus privilèges, de blanchiment d’argent et d’abus de fonction, a rejeté toutes les charges retenues contre lui, en affirmant « avoir agi en application de la loi et n’avoir fait qu’encourager l’installation de l’industrie automobile en Algérie ».

Au cours de ce procès en appel, et interrogé par la juge au sujet de son patrimoine, l’ancien Premier Ministre a affirmé « ne posséder aucun bien en dehors de ses déclarations de patrimoine habituelles ». « Non Mme la présidente. Il n’y a aucun bien à mon nom à l’étranger ni d’ailleurs de comptes bancaires », a-t-il soutenu.

« Je n’ai aucun bien particulier. J’avais un appartement à Constantine que j’ai vendu, il y a de cela quelques années, et une villa sur les hauteurs d’Alger (Golfe), que j’ai également vendue, il y a plus d’une dizaine d’années », a-t-il fait savoir.

Sellal charge Bouchouareb

Concernant l’affaire du montage automobile, l’ancien Premier Ministre n’a pas hésité à charger l’ancien Ministre de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb, actuellement en fuite, et l’a tenu pour responsable commis dans le dossier du montage automobile.

Dans ce même contexte, Sellal a avancé que « seuls les dossiers de Sovac et Tahkout avaient été examinés au niveau du Conseil national de l’investissement (CNI) alors qu’il occupait le poste de Premier Ministre », rajoutant qu’il « avait demandé le limogeage de Bouchouareb du Ministère de l’Industrie, mais n’avait pas eu de réponse favorable à sa demande ».