Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a mis l’accent, samedi à Alger, sur la nécessité de recouvrement de « la base industrielle de l’Algérie » pour parvenir à créer davantage d’emplois et à accélérer le rythme de la croissance économique.
« On va essayer de recouvrer la base industrielle qu’on avait auparavant », a déclaré le Premier ministre lors d’une réunion du bureau du Conseil national économique et social (CNES) consacrée à la préparation du Forum économique et social du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie prévu à partir de mardi prochain.
« Nous avons inscrit notre action dans le sens de la reprise de cette structure industrielle pour sortir du dialogue de sourds sur le rôle des hydrocarbures » dans le développement socio-économique du pays, a indiqué M. Sellal, relevant qu’ »il y a des usines fermées depuis des années » dans divers secteurs d’activité comme celui du cuir.
Pour autant, il a relevé que les hydrocarbures restent un des leviers de l’économie nationale, en annonçant une nouvelle découverte de gaz de schiste.
« Il y a longtemps que j’entends parler d’économie hors hydrocarbures », mais « j’ai inscrit l’action du gouvernement sur une base pragmatique pour régler le problème de l’emploi », a souligné M. Sellal qui considère « qu’il y a des moments où nous devons réfléchir ensemble pour faire mieux dans le domaine économique et social ».
« Le pays a besoin de revenir à ses fondamentaux », dira-t-il, tout en rappelant que le travail du gouvernement s’inscrit dans la perspective « d’aboutir à la croissance » qu’il qualifie de problème « qu’on n’arrive pas à régler malgré des frémissements ».
A propos de la règle 49/51%, relative à l’investissement étranger en Algérie, le Premier ministre a déclaré que sa révision « n’est pas d’actualité » même s’il n’écarte pas une telle possibilité à l’avenir en disant que cette démarche fait partie « d’un dossier plus général ».