Affaire Metidji : Sellal et Reguieg font face à un lourd réquisitoire

Affaire Metidji : Sellal et Reguieg font face à un lourd réquisitoire

C’est dans le cadre du procès de l’affaire de la Holding Metidji que l’ancien premier ministre, Abdelmalek Sellal et l’ancien chef de protocole à la présidence de la République, Mokhtar Reguieg, ainsi que plusieurs autres hauts responsables de l’État, risquent d’être condamnés à plusieurs années de prison.

Hier mardi, le procureur de la République du tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a requis de lourdes peines contre Sellal Abdelmalek, Reguieg Mokhtar, Metidji Hocine, Ali Haddad, mais aussi contre les deux anciens ministres de l’Agriculture Abdelouahab Nouri et Abdelkader Kadi.

Affaire Metidji : lourd réquisitoire contre Sellal et Reguieg

Si le PDG de la Holding familiale, Hocine Masour Metidji, s’en est sorti du réquisitoire du parquet avec une peine de 10 ans de prison assortie d’une amende de 8 millions de dinars et d’une période de 5 ans d’inéligibilité, les peines prononcées à l’encontre de l’ancien premier ministre et de l’ex- chef de protocole à la présidence de la République, sont un tantinet plus lourdes.

En effet, en ce qui concerne Abdelmalek Sellal, il risque de passer en prison 10 ans de prison supplémentaires, le tout assorti d’une amende d’un million de dinars et de 5 ans d’inéligibilité. Dans le cas de Reguieg, le parquet à requis la même peine.

Si Sellal a nié en bloc les accusations portées contre lui, et a surtout affiché une grande fatigue lors du procès, Reguieg quant à lui a vu sa fortune dévoilée par le juge. L’ancien chef du protocole de la présidence de la république, et plusieurs fois ambassadeur, possède appartements, villas et immeubles, mais aussi un compte bancaire ou il y a plus d’un million d’euros. Tout ses bien risquent d’être confisqués.

Les deux anciens ministres de l’Agriculture, ainsi que dans le cas de l’homme d’affaires Ali Haddad, accusé d’avoir reçu de l’argent des Metidji pour financer la campagne des Bouteflika, le procureur a requis  8 ans de prison assortie d’une amende d’un million de dinars.