« Des vieux réflexes et des intérêts » seront touchés par les décisions prises par le gouvernement pour relancer l’économie sur fond de baisse des cours pétroliers, a averti, samedi, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
Dans son discours prononcé à l’ouverture de la réunion Gouvernement-Walis, il a affirmé que « toutes ces décisions pour relancer notre économie et absorber le choc pétrolier toucheront des habitudes, des vieux réflexes et des intérêts. Elles recevront, donc, des résistances plus au moins fortes. Mais notre principal allié dans ce combat futur sera la population si nous lui disons la vérité, lui expliquons notre démarche et si nous arrivons à gagner sa confiance ».
L’opposition n’a pas été épargnée par le premier ministre en rappelant que « les Algériens doivent savoir, par exemple, que ce sont les mêmes personnes qui, dix ans auparavant, hurlaient qu’il ne fallait pas rembourser la dette par anticipation, qui crient aujourd’hui à la catastrophe et sèment un discours de défaite et de capitulation ».
Pour le premier ministre, il est « de ceux qui croient en leur pays, en ses capacités énormes et en le génie de ses enfants. Malgré le contexte économique défavorable, nous pouvons bâtir une économie émergente et diversifiée ». Pour Sellal, « le scepticisme est le mal incurable des nations dont nous devons impérativement prémunir l’Algérie ».