Le gouvernement de Abdelmalek Sellal a été chargé, lors du conseil des ministres de lundi dernier, de trouver les moyens d’apaiser la relation toujours tendue entre le citoyen et l’administration.
Dans ce sens, le gouvernement Sellal a fait de l’amélioration des prestations du service public un axe prioritaire de son plan d’action. L’allégement des procédures administratives et l’amélioration des prestations de services publics, notamment dans les secteurs de la poste et des télécommunications, du transport, de la santé ou encore celui de l’eau, sont les défis majeurs à relever par le gouvernement.
Cela va dans le même sillage que la déclaration de Sellal faite au lendemain de sa nomination au premier ministère, quand il a affirmé que « l’amélioration du service public pour gagner la confiance du citoyen est l’objectif suprême de l’Exécutif », comme l’a affirmé le chef de l’Etat lors du même conseil des ministres exhortant le gouvernement à « inscrire son action dans le sens d’une écoute permanente des attentes et préoccupations des citoyens, afin de leur apporter les réponses appropriées quant à l’accès à un service public de qualité ».
Cette action du gouvernement Sellal est appelée à accompagner la série de réformes annoncées par le président Bouteflika et sera comme un aboutissement des rencontres organisées par le président du Conseil National Economique et Social (CNES), Mohamed Seghir Babes, avec l’administration locale, la société civile et les élus locaux. Des rencontres qui avaient déjà préconisé la réhabilitation du service public comme une nécessité impérieuse.
