Sellal affirme à partir d’el Oued, « La stabilité est notre premier souci »

Sellal affirme à partir d’el Oued, « La stabilité est notre premier souci »

Il a affirmé que l’Algérie est solidaire avec les pays voisins car, a-t-il expliqué, «elle sait que leurs sécurité et stabilité sont garantes de sa sécurité et stabilité».

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a assuré, hier à El Oued, que la préservation de la stabilité est la première occupation du gouvernement. «La stabilité est un trésor très cher et la facture de la fitna est pénible. Vous êtes dans une région instable et votre pays connaît une stabilité et véhicule un développement économique et social», a-t-il déclaré à l’occasion de la rencontre avec les représentants de la société civile de la wilaya d’El Oued où il était en visite de travail et d’inspection.

M.Sellal a affirmé que l’Algérie est solidaire avec les pays voisins car, a-t-il expliqué, «elle sait que leurs sécurité et stabilité sont garantes de sa sécurité et stabilité». Dans le même ordre d’idées, l’orateur a indiqué que l’Algérie ne cherche pas à créer des problèmes avec les pays voisins et ne s’immisce pas dans leurs affaires. Mais il menace que celui qui ose porter atteinte au pays aura la réponse qu’il faut. Ici, le Premier ministre a fait allusion à la dernière crise diplomatique entre l’Algérie et le Maroc.

Pour préserver cette stabilité, M.Sellal a assuré que le gouvernement table sur deux dossiers, à savoir l’emploi et le logement.

Le Premier ministre a déploré que la bureaucratie soit devenue «une culture chez les Algériens, notamment ceux qui accèdent à des responsabilités à tous les niveaux».

Cela avant d’expliquer que l’avenir de l’Algérie dépend de sa capacité à assurer sa sécurité alimentaire. Dans ce contexte, il a ajouté que l’objectif du gouvernement est de pénétrer le marché extérieur en exportant ses produits, notamment agricoles.

Le Premier ministre a appelé, en outre, les jeunes à ne pas perdre espoir en leur pays «qui sera prospère». M. Sellal énumère quelques exemples qui «rassurent» sur cet avenir, tout en admettant qu’il y a des insuffisances.

Avant la rencontre avec la société civile, le Premier ministre a inspecté quelques projets de développement local.

Il a marqué une pause au niveau du complexe touristique «Gazelle d’or» où il a rencontré les investisseurs locaux.

Certains de ces derniers ont exposé les problèmes qu’ils rencontrent liés notamment à la bureaucratie et à la cherté du foncier.

En réponse à ces préoccupations, Abdelmalek Sellal a expliqué que le rôle de l’Etat en la matière «est de faciliter les choses aux citoyens et aux investisseurs dans tous les domaines».

«Je reconnais qu’il y a encore de la bureaucratie que j’appelle la dictature des bureaucrates, mais nous y faisons face», a-t-il souligné. Pour rassurer les investisseurs de la région, l’orateur a affirmé que l’Etat ne lésinera pas sur les moyens pour encourager l’investissement. «Ce qui est sûr, c’est qu’il y a une forte volonté du gouvernement de faciliter l’acte d’investir dans le pays», a-t-il assuré.

Pour le Premier ministre, il est temps pour l’Algérie de passer à une autre phase du développement de son économie, en encourageant l’investissement et en améliorant la production en termes de qualité et de quantité. Dans ce contexte, il souligne que sans base économique, le pays ne peut aspirer à un avenir meilleur. «Vous êtes condamnés à faire passer l’économie nationale à une autre étape», a-t-il lancé.

Cette étape concerne la conquête du marché extérieur qui se fera, selon lui, par une production nationale de qualité qui sera destinée à l’exportation.