Sellal à propos de la conférence pour la transition démocratique «L’opposition est libre de faire ce qu’elle veut»

Sellal à propos de la conférence pour la transition démocratique  «L’opposition est libre de faire ce qu’elle veut»
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Abdelamalek Sellal a passé aujourd’hui avec succès son test oral devant les sénateurs, après avoir obtenu le quitus des députés la semaine dernière pour l’application de son plan d’action.

Revigoré par la confiance des membres de la chambre haute du Parlement, le Premier ministre a tenu un point de presse dans l’antre de l’institution du boulevard Zirout Youcef. Interrogé sur l’éventuelle dissolution de l’APN, une des revendications de certains partis politiques, notamment à l’occasion du nouveau découpage électoral, Sellal a réfuté cette option, estimant que cette question n’est pas à l’ordre du jour. En plus, « la décision de dissoudre une assemblée nationale est une prérogative du Chef de l’Etat », a précisé le Premier ministre.

Interpellé également sur la conférence nationale pour la transition démocratique, Sella a indiqué que « les partis de l’opposition sont libres de faire ce qu’ils veulent.» Une manière de dire que les résolutions de cette conférence ne seront pas prises en considération par le gouvernement. « Le peuple a donné confiance à Bouteflika. La question de la transition est dépassée maintenant. Nous avons un socle institutionnel solide et toutes les institutions fonctionnent normalement. On ne peut pas parler de transition maintenant en Algérie », a-t-il expliqué.

Comme attendu, le sujet de l’exploitation du gaz de schiste s’est réinvité dans les débats. A ce propos, Sellal a voulu être un peu claire sur cette question qui semble être loin d’être tranchée dans l’immédiat. « Ce n’est pas pour demain l’exploitation du gaz de schiste. Il faut encore attendre 15 à 20 ans pour exploiter cette énergie. Mais cette option est une exigence économique pour l’Algérie », a fait savoir Sellal qui annonce à ce propos la tenue d’une « conférence internationale en Algérie».

« Les experts nationaux, internationaux et spécialistes discuteront de cette question », a souligné le Premier ministre pour mieux maîtriser ce dossier et prendre après les décisions appropriées.

Sellal a été également interpellé sur l’éventuel retour du FIS après les invitations lancées en direction de certains de ses membres, le Premier ministre a été clair, « la question du FIS a été définitivement tranchée par la justice », a-t-il rétorqué, mais individuellement, « rien ne nous empêche de parler avec tel ou tel », a-t-il ajouté.

Mahmoud Chaal