Le premier ministre Abdélmalek Sellal sera les 6 t 7 décembre à Paris pour assister en tant que représentant du président Bouteflika au Sommet sur la paix et la sécurité en Afrique.
L’information est rapportée par l’AFP expliquant que le chef de l’Etat algérien, en raison de son état de santé, ne peut être présent à ce rendez-vous qui verra la participation d’une quarantaine de dirigeants africains.
En revanche, six autres chefs d’Etat africains jugés persona non grata par la présidence française n’y sont pas invités. Seront également présents le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, les dirigeants européens Herman Van Rompuy et José Manuel Barroso, ainsi que la présidente de la Commission de l’Union Africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma.
Annoncé fin mai à Addis Abeba par François Hollande lors du 50e anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), devenue UA en 2002, le sommet sera dominé par les questions de défense et de sécurité. “La sécurité de l’Afrique, c’est l’affaire des Africains, ce qui n’empêche pas qu’un pays comme la France ou que l’Europe vienne en appui”, avait alors déclaré le président français.
Ces questions feront l’objet d’une première table ronde à huis clos, le 6 décembre, au cours de laquelle le sommet se penchera sur les “menaces transversales” qui pèsent sur l’Afrique comme le terrorisme, la piraterie, les frontières poreuses ou les trafics mais aussi la sempiternelle question de la création d’une force africaine d’action rapide.
Le lendemain, les chefs d’Etat et de gouvernement examineront le partenariat économique et de développement, sur la base d’un rapport qui doit être remis prochainement au ministre français des Finances, Pierre Moscovici. Le sommet se refermera après une table ronde sur les questions climatiques, dans la perspective de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui sera accueillie par la France en 2015.
