Face aux multiples interrogations de la diaspora concernant la limitation de la durée pour les séjours se déplaçant avec un véhicule en Algérie, le député Toufik Khedim a diffusé une vidéo afin d’apporter des éclaircissements sur cette réglementation.
Les Algériens résidant à l’étranger qui effectuent de longs séjours en Algérie avec leurs véhicules sont désormais soumis à une nouvelle réglementation. La durée de séjour autorisée pour ces voitures est désormais limitée et ne peut être renouvelée.
Dans sa vidéo, le parlementaire pouvait, par le passé, séjourner avec son véhicule en Algérie pendant une durée maximale de six mois. Cette période peut facilement être reconduite par une simple sortie et réentrée sur le territoire, permettant de rester six mois supplémentaires.
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La diaspora n’a plus le droit de prolonger son séjour avec véhicule en Algérie
Cependant, la réglementation a évolué : les membres de la diaspora sont désormais autorisés à maintenir leurs véhicules sur le territoire national pour seulement « six mois par an », sans possibilité de renouvellement par la méthode de la simple sortie/entrée.
Par ailleurs, Toufik Khedim a souligné que cette interdiction n’est pas nouvelle, mais qu’elle n’était tout simplement pas appliquée. Le véritable changement réside dans la mise en service du système douanier informatisé ALCES, qui applique strictement la règle et empêche tout dépassement de la limite de six mois de séjour par an pour les véhicules de la diaspora.
Pourquoi changer de véhicule ne permet pas de contourner cette règle ?
Dans sa vidéo, le député a mis en lumière les tentatives de la diaspora pour contourner cette réglementation en introduisant un second véhicule après l’expiration des six premiers mois. Malheureusement, ces démarches sont systématiquement rejetées par la douane.
La raison est simple : le système douanier n’enregistre pas le numéro d’immatriculation du véhicule, mais plutôt le numéro d’identification national du citoyen. Ainsi, même avec une voiture différente, le système reconnaît que la personne a déjà consommé sa période annuelle autorisée. Le parlementaire a toutefois révélé la seule exception : pour que le véhicule puisse rentrer à nouveau, il doit être confié à un membre de la famille pour être introduit dans le territoire national sous le nom de cette tierce personne.
Concernant l’importation de véhicules de moins de trois ans, le député alerte la diaspora sur l’introduction de voitures importées par d’autres personnes. Il insiste sur le fait que le risque est élevé (présence de marchandise illicite, véhicule volé, etc.). La loi stipule que c’est la personne qui conduit le véhicule qui endosse la responsabilité pénale, et non l’importateur initial.
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