Seizième vendredi : la réponse du peuple à Bensalah et Gaid Salah

Seizième vendredi : la réponse du peuple à Bensalah et Gaid Salah
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Les Algériens, sortis par millions dans les différentes wilayas du pays, n’envisagent aucune sortie de crise à laquelle les figures décriées du système politique participent. A travers des slogans unanimes, ils ont réitéré leur détermination à poursuivre le mouvement jusqu’à l’aboutissement de ses principales revendications.

Le message est très clair : aucune élection, aucun dialogue ne sera accepté tant que Bensalah, Bedoui et Gaid Salah sont en place.

Comme partout ailleurs, la mobilisation à Alger n’a pas faibli. Le centre d’Alger était plein à craquer. Le rejet du dialogue auquel a appelé Bensalah hier et Gaid Salah il y a quelques jours, a marqué les manifestations de ce 16e vendredi.

Les manifestants ont hissé des pancartes pour signifier leur refus de dialoguer avec Bensalah et le gouvernement Bedoui. « Ni dialogue, ni élections avec les gangs », « Bensalah, nous ne perdons pas de temps, nous attendons un temps propice aux élections », lit-on sur des pancartes.

Les manifestants, comme c’était le cas depuis plusieurs semaines, n’ont pas manqué de fustiger Gaid Salah, accusé par la foule, de complicité avec El Issaba(le gang) : « Gaïd Salah dégage ! », « Gaïd Salah est avec les traîtres », «Djeiche chaab, khawa khawa, Gaïd Salah maa el khawana» (Armée, peuple, frères, frères, Gaïd Salah avec les traîtres).

Les « Hirakiens » promettent une aussi grande mobilisation qui durera le temps qu’il faudra jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications.