Frappé mercredi par un puissant séisme d’une magnitude de 8,3 degrés, le Chili peut toutefois se targuer d’un bilan matériel et humain limité grâce à des protocoles d’alerte renouvelés et une architecture anti-sismique d’avant-garde.
Le tremblement de terre de cette semaine est le plus puissant enregistré sur la surface de la Terre depuis le début de l’année.
Pourtant, le bilan humain s’élève à « seulement » 12 morts et cinq disparus alors que les dégâts matériels concernent essentiellement des constructions légères, en bois ou en terre, sur la côte, frappée par des vagues de quatre à cinq mètres.
Si le Chili, situé sur une zone sismique d’intense activité, s’en est aussi bien sorti mercredi, c’est qu’il a tiré les leçons d’une précédente catastrophe: le 27 février 2010, un séisme de 8,8 degrés suivi d’un raz de marée avait causé la mort de plus de 500 personnes et provoqué 30 milliards de dollars de dégâts, soit 18% du PIB.
Cette semaine, les protocoles ont fonctionné.