Le président de la commission nationale de surveillance des élections locales (CNISEL), Mohamed Seddiki a menacé de suspendre les activités de la commission à partir de lundi, au cas où le gouvernement ne répond pas aux revendications formulées dans une plateforme transmise au ministère de l’intérieur et à la chefferie du gouvernement.
A l’issue d’une journée d’étude au profit des membres des commissions communales et de wilaya d’Alger, Seddiki a déclaré à l’APS que les membres de la commission qu’il préside “prendront leur décision finale de suspendre leurs activités ou de démissionner” lors d’une réunion qui aura lieu lundi.
La CNISEL demande entre autres à Ould Kablia et Sellal de répondre favorablement à leurs doléances relatives à la nomination d’encadreurs neutres à la tête des centres et bureaux de vote, l’exigence d’un bulletin unique, la rationalisation des dépenses et la remise des listes de l’électorat aux commissions de surveillance”.
Il est également réclamé pour les membres de la CNISEL les mêmes moyens et indemnités financières que ceux octroyés aux membres de la commission de supervision composée de magistrats, selon Seddiki qui déplore que les secrétaires généraux des communes de la capitale n’aient pas reconnu la majorité des commissions communales de surveillance des élections.
