Sécurisation des frontières : Alger et Nouakchott passent à l’action

Sécurisation des frontières : Alger et Nouakchott passent à l’action

À l’issue des travaux de la première session du comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien qui ont débuté hier lundi à Alger, les deux pays ont décidé à passer à l’action, notamment en matière de sécurisation de la bande frontalière.

Durant la seconde et dernière journée de la session coprésidée par le ministre de l’Intérieur Kamel Beldjoud et son homologue mauritanien, Mohamed Salem Ould Merzoug, les deux pays ont décidé de sécuriser les déplacements entre les deux pays.

Il convient de noter que ces décisions se sont intervenues au lendemain de l’attaque par le Maroc des trois ressortissants algériens alors qu’ils étaient en chemin vers la Mauritanie sur l’axe routier reliant Ouargla à Nouakchott. Rappelant que les trois ressortissants ont été tués lors de cette attaque.

Intervenant à l’issue de la session, le ministre de l’Intérieur Kamel Beldjoud a dévoilé les décisions prises lors de la rencontre en vue de sécuriser les déplacements des citoyens des deux pays en intensifiant la coopération et l’échange d’informations entre les services de sécurité des deux pays.

Les principales décisions de la session

Parmi les décisions prises, l’achèvement de la route reliant Tindouf et Zouerate pour mobiliser des ressources financières dans ce cadre, établissant une zone de libre-échange entre les deux pays au niveau de la zone frontalière.

Afin de sécuriser de cet axe routier, Beldjoud a annoncé la création d’un comité sécuritaire technique. Ce dernier aura pour mission de renforcer la coordination et l’échange d’informations entre les services de sécurité des deux pays, et ce, dans le cadre de la lutte contre « le terrorisme, le trafic de drogue, la migration clandestine, la contrebande et l’orpaillage illégal ».

Dans le volet économique, le ministre de l’Intérieur a indiqué que les deux parties se sont convenues à l’organisation d’expositions économiques et commerciales permanentes à Nouakchott. Il s’agit également de la facilitation des déplacements des opérateurs économiques entre les deux pays.