secteur sauvegardé d’Ouargla : un patrimoine ancien en quête de valorisation

secteur sauvegardé d’Ouargla : un patrimoine ancien en quête de valorisation

Le secteur sauvegardé de la wilaya d’Ouargla, qui compte notamment les vieux ksour d’Ouargla et Témacine, classés parmi le patrimoine national et témoins d’une histoire ancienne de la région, est au centre des intérêts du secteur, mais nécessite plus d’efforts afin de le valoriser, selon les responsables du secteur de la culture de la wilaya.

Cette nécessité de le valoriser est de conserver ce patrimoine archéologique, au vu de ce qu’il subit comme détérioration qui menace même sa valeur culturelle, en sus de son aspect architectural unique, a révélé à APS, la responsable du service de la conservation du patrimoine, Chafia Siagh. Les travaux de restauration qui ont touché ces ksour, notamment le quartier Béni-Ouaguine dans le ksar d’Ouargla, avec la réhabilitation entre autres de ses façades, places publics, ses sept portes, la mosquée et les Zaouias qui s’y trouvent, sont parmi les opérations enclenchées et visant la préservation de ce vestige historique, a-t-elle précisé en confiant que « cela demeure insuffisant ».



Les interventions des habitants du ksar, qui s’étend sur 30 hectares, avec 10 mille habitants occupant 2.300 habitations), et ayant touché notamment les toitures et les murs, avec des opérations de restauration individuelles et non étudiées, ont considérablement contribué à sa détérioration et ont agi sur sa valeur culturelle et historique, a déploré la même responsable. Selon certains historiens le Ksar d’Ouargla remonte à l’ère numide, entre les 10ème et 7ème siècles avant J.C, alors que certaines autres sources l’estiment à l’ère islamique. Le Ksar de Témacine, qui remonte, quant à lui, à l’an 782 avant JC, a bénéficié de plusieurs opérations de restauration d’urgence, inscrites ces dix dernières années,

notamment après sa classification comme secteur sauvegardé en 2013. Cependant, les effets des aléas naturels, à l’instar de la chaleur et des vents, ont contribué à sa dégradation, a ajouté Mme. Siagh. L’urgence d’un plan permanent visant à préserver ce secteur sauvegardé (Ksour d’Ouargla et Témacine), devra permettre de le conserver, a estimé cette .

l R. C.