Selon le dernier rapport du Business Monitor International (BMI), la capacité de production de pétrole devrait atteindre les 2 millions de baril par jours d’ici 2016, et de 107 milliards de m3 de gaz liquide à l’horizon 2022.
La production algérienne d’hydrocarbures s’élèvera grâce à des projets ambitieux, qui ont été mis en place notamment dans le bassin de Berkin et Illizi ainsi que le renforcement de la capacité des bassins de production dans les zones de Hassi R’Mel et Ain Saleh, précise la même source.
Sachant que la moitié du domaine minier algérien, d’une superficie de plus de 1,5 million de km², est encore inexplorée et le nombre de puits forés par 10000 km² est de 9, alors que la moyenne mondiale est de 100 puits pour 10.000 m2. Toutefois, la même source parle d’une légère baisse de production pétrolière à 1,8 baril par jours en 2020.
La production de gaz, sera donc de 107 milliards de mètres cubes qui sera accompagnée d’une forte demande passant de plus de 32 milliards de m3 en 2012 à plus de 55,6 milliards m3 en 2022. Actuellement, l’Algérie couvre 37, 67% de la demande africaine. Cette fourniture en énergie devrait connaître une légère baisse à l’horizon 2015 pour atteindre 36,74%, prévoit le rapport.
En termes de réserves de pétrole, l’Algérie se trouve à la 15ème position mondiale et couvre, actuellement, 13% des importations de gaz de l’Europe. De nombreuses entreprises étrangères sont présentes en Algérie dans le secteur de l’énergie dont les plus prestigieuses sont BP, Amerada Hess, Statoil, Anadarko Petroleum Corp, Repsol, Total et Gazprom.
N. B
