L’année qui s’achève a été marquée par la réalisation de nombreux projets, dont plusieurs barrages ayant contribué à l’amélioration de l’alimentation en eau potable et de l’irrigation des terres agricoles.
C’est notamment à l’ouest et au centre du pays que les barrages les plus importants ont été réalisés, mais ni le sud ni l’est du pays n’ont été en reste. Une enveloppe de 26 milliards de dollars est consacrée à l’achèvement des projets en cours et au lancement d’autres.
Le secteur des ressources en eau a connu, en 2010, la réalisation de nombreux projets ayant permis l’approvisionnement de différentes régions du pays de cette ressource vitale et contribué à l’irrigation de grandes superficies de terres agricoles. Invité, ce matin, de la chaîne III de la radio nationale, le premier responsable du secteur, Abdelmalek Sellal, a évoqué ces réalisations et les projets inscrits dans le cadre du plan quinquennal du développement pour la période 2010-2014.
«Les grands projets réalisés en 2010 sont, entre autres, le projet de transfert Mostaganem-Arzew-Oran (MAO), qui a permis l’approvisionnement de la région oranaise. Koudiet Asserdoun, deuxième grand barrage du pays qui alimente toute la région du sud de la wilaya de Tizi Ouzou et une partie de la wilaya de Bouira. Ce transfert continue vers Médéa, M’sila et Boughezoul et se terminera à la fin de cette année», a souligné le ministre. M. Sellal a également évoqué d’autres transferts qui ont été mis en service, tels le barrage Tichy Haf, qui alimente près d’une trentaine de communes, le grand barrage de Gargar dans la région de Relizane, le barrage de Kramiss qui approvisionne en eau toute la région de Dahra. D’autres grands projets ont été, précise le ministre, lancés et seront réceptionnés prochainement. C’est le cas du transfert des hautes plaines sétifiennes, dont une grande partie sera mise en service à la fin 2011, le reste en 2012. Un autre transfert a également été lancé depuis deux mois à partir du grand barrage de Beni Haroun vers le nouveau barrage de R’kiss, qui se termine en juin 2011 pour alimenter toute la région d’Oum El-Bouaghi et un autre grand transfert à partir de Beni Haroun vers le barrage de Koudiet Lemdouar dans la wilaya de Batna, «pour améliorer et pérenniser définitivement l’alimentation en eau potable de Khenchela, Batna et surtout créer un grand périmètre agricole dans cette région».
Le gros projet qui est en cours de lancement concerne le transfert de Chet El-Gharbi, au sud de Tlemcen, et qui va toucher le sud de la ville, le nord de Naâma, le sud de Sidi Bel Abbes et la région ouest de Saïda. «L’appel d’offres vient d’être lancé et les travaux vont démarrer incessamment», a encore affirmé l’invité de la radio nationale. Il a ajouté que l’étude d’un des grands transferts à partir du sud de la région d’El-Goléa et Laghouat, un projet baptisé «Djelfa 2010», qui permettra un transfert de 600 millions de mètres cubes par an à partir de Goléa vers le sud de Tiaret et vers le sud de M’sila, en alimentant Djelfa sur le parcours, est en cours. «Les études sont en phase finale et le lancement devrait se faire en 2012», a précisé le ministre. Une bagatelle de 26 milliards de dollars a été allouée au ministère pour terminer les travaux en cours et lancer les projets décidés. Concernant le traitement des eaux usées, M. Sellal a souligné que l’objectif est d’atteindre une capacité d’épuration de un milliard de mètres cubes d’ici à 2014.