Secteur de l’éducation à Tiaret : Des députés demandent une commission d’enquête ministérielle

Secteur de l’éducation à Tiaret : Des députés demandent une commission d’enquête ministérielle

Pour une fois; les députés de Tiaret ont mis leurs obédiences politiques à part, ils se sont bien engagés à défendre l’intérêt de la wilaya de Tiaret et encore plus l’intérêt des générations futures ainsi que celui des parents d’élèves, des parents qui ont adressé moult correspondances à qui de droit et lesquelles sont restées pendantes et sans suite de la part des décideurs au niveau du secteur de l’éducation.

Une situation qui a atteint un seuil de pourrissement sans égal comme ont tenu à le confirmer certains parlementaires, en exclusivité au journal « Réflexion », en ajoutant que ces députés ont saisi Mme Nouria Benghebrit; ministre de l éducation et lui ont remis un dossier bien ficelé concernant la gestion du secteur de l’éducation de la wilaya de Tiaret tout en revendiquant une commission d’enquête. A ce titre, le député Aouinet Nasser-eddine a déclaré que la ministre a donné son accord pour l’envoi d’une commission pour voir de très près la situation qui prévaut et qui a été qualifiée de chaotique. Parmi les préoccupations prédominantes ; on cite, l’état des enseignants contractuels qui n’ont pas perçu leurs salaires depuis 2014 et aussi les conflits qui existent entre les directeurs d établissements scolaires et les responsables des unités de santé, où les médecins rejettent la tutelle de l éducation et déclarent, relever des services de la D.S.P. Un autre problème a été relevé et concerne certaines écoles en préfabriqué et qui demeurent une réelle menace pour la santé des élèves. Citons en exemple une salle avec une toiture en zinc dans une école de la commune de Medroussa,  25 km du chef-lieu de wilaya de Tiaret ou encore les souffrances des élèves de l’école d Ain-Sofiane dans la commune d’Oued-Lilli, à 28 km de Tiaret et qui n ont jamais étudié la langue française ou encore des écoles sous le diktat du surnombre et de l’effectif élevé qui partagent les mêmes classes avec des C.E.M comme c’est le cas à Rosfa et à Sidi-Bakhti. Pour rappel et lors de leur rencontre avec la ministre, les députés nous ont confirmé que la ministre de l’éducation les a informés que la population nomade a été prise en charge et ce, par l’inscription d’un internat présentant toutes les commodités et ce, pour leur permettre un bon suivi de leur scolarité puisque leurs familles sont en perpétuel déplacement.

Abdelkader Benrebiha