La Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL) a obtenu un deuxième contrat de gestion de l’eau et de l’assainissement de la ville d’Alger, a annoncé mardi à Mascara, le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal.
Ce nouveau contrat, d’une durée de cinq années pour un montant équivalent à environ 107 millions d’euros, marque le renouvellement du marché avec l’opérateur SEAAL, a précisé M. Sellal, en marge d’une visite de travail dans la wilaya, ajoutant que le contrat est entré en exécution à compter de ce mois de septembre. La même société a été également chargée, dans le cadre de ce nouveau marché, de la gestion du même secteur dans la wilaya de Tipasa, a indiqué M. Sellal.
Le ministre a insisté sur l’importance de ce marché, expliquant qu’il permettra de prendre en charge le développement et l’amélioration des prestations en matière d’AEP et d’assainissement dans les deux wilayas, et ce, pour un coût inférieur au contrat initial concernant la wilaya d’Alger, d’une valeur de 113 millions d’euros.
M. Sellal a souligné que l’accord, conclu en août dernier entre son département et la société SEAAL, met notamment l’accent sur la nécessité d’améliorer les prestations en matière de distribution d’eau et d’assainissement.
Le renouvellement et l’optimisation des moyens de distribution d’eau potable, la modernisation des réseaux, l’entretien, la maintenance et la formation des cadres et travailleurs de l’entreprise, figurent aussi dans la mission assignée à SEAAL par le cahier des charges élaboré en février dernier, a ajouté le ministre.
Cette société, a-t-il insisté, est tenue d’assurer « une parfaite maîtrise de la gestion des systèmes de transfert de l’eau des barrages vers les réseaux, de traitement, de production d’eau potable et de développement de l’utilisation de l’eau dessalée ».
S’agissant du choix de Tipasa pour l’extension du champ d’intervention de la société « SEAAL », le ministre a expliqué que cette wilaya, qui se situe sur le prolongement de la côte Ouest de la capitale, éprouve une nécessité de « moderniser la gestion de ses ressources en eau pour répondre aux besoins exprimés dans cette région à fort potentiel touristique ».
M. Sellal a affiché en outre sa satisfaction quant à l’abondance des réserves en eau, estimées actuellement à 67 % en terme de remplissage au niveau des barrages et des installations de stockage. Durant le mois de juillet passé, le taux de remplissage au niveau des 65 barrages du pays était de l’ordre de 70,68 %, soit l’équivalent de 4,10 milliards de m3, selon les statistique du ministère des Ressources en Eau. Evoquant une perturbation « légère » dans le processus d’approvisionnement en eau, récemment relevée dans certaines régions, le ministre a expliqué qu’elle était due à des problèmes techniques principalement liés à des pannes de courant électrique.