Pour se venger de son épouse : Il brûle son enfant de deux ans

Pour se venger de son épouse : Il brûle son enfant de deux ans

Il y a des histoires à peine croyables, comme celle-ci qui n’est pas le produit de l’imagination d’un écrivain de séries policières, mais celui d’un vécu cruel et d’un geste barbare commis par un… père. Difficile de croire qu’un homme puisse sans état d’âme verser un liquide inflammable sur son enfant d’à peine 2 ans, jeter la flamme qui va consumer son petit corps avant de se diriger vers la mosquée pour la prière du matin. Ce père indigne existe bel et bien. Il est âgé de 28 ans et est originaire de Sétif, plus précisément du village de Béni Diab, dans la commune de Guidjel. A l’origine de son acte, une simple dispute avec son épouse qui a décidé de quitter le cocon familial pour se rendre chez ses parents, afin d’exprimer sa contrariété. Une altercation d’un jeune couple, sans lendemain, même si l’épouse a refusé d’accompagner son époux, vendredi dernier, alors qu’il s’est présenté chez ses beaux-parents pour la ramener à la maison. La femme était contrariée et avait sûrement besoin de plus de temps. Le mari a alors demandé à sa femme de lui permettre de prendre leur petit enfant, Zaïd, pour passer la nuit avec lui car, comme il le dira, «son enfant lui manque beaucoup». Sitôt demandé, sitôt accepté. La jeune mère n’avait aucune raison de refuser la demande de ce jeune père, connu dans tout le village, par sa droiture et son comportement exemplaire. Très pieux et pratiquant, le jeune homme jouait souvent à l’intermédiaire entre les couples pour régler les différends. Il lui arrivait même de remplacer l’imam lorsque ce dernier s’absentait. Rien ne laissait pressentir donc que le jeune père allait se transformer en un horrible monstre. Ce dernier et après avoir passé toute la soirée avec son enfant, s’est réveillé dans la matinée de samedi dernier, a étranglé le bébé, l’a enveloppé dans une couverture sur laquelle il a versé un produit inflammable. Il y met le feu et quitte les lieux pour aller prier. A son retour, il informe son vieux père de son acte. L’horrible nouvelle a vite fait le tour du village et les éléments de la gendarmerie, une fois alertés, ont arrêté le coupable et ouvert une enquête, selon le quotidien Ennahar. Certains habitants affirment que le jeune père a déclaré, après son acte, être le «messie attendu». Est-ce juste pour prétendre à la folie après avoir commis l’innommable?