Scolarisation des enfants sahraouis , Transmettre les valeurs ancestrales et forger l’identité nationale

Scolarisation des enfants sahraouis  , Transmettre les valeurs ancestrales et forger l’identité nationale
scolarisation-des-enfants-sahraouis-transmettre-les-valeurs-ancestrales-et-forger-lidentite-nationale.jpg

Après plus de trente-sept ans de colonialisme arbitraire marocain, ponctués par une vingtaine d’années de cessez-le-feu, le peuple sahraoui attend toujours la fin d’un calvaire qui n’a que trop duré.

Il aspire à ce que la communauté internationale, dont l’ONU et son conseil de sécurité mettent en œuvre les différentes résolutions adoptées, réaffirmant son droit à l’autodétermination. D’ici à là, les Sahraouis tentent, tant bien que mal, de mener une vie ordinaire. Si ce vécu est marqué par différentes formes d’exactions de l’autre côté du mur (dans les territoires occupés), dans les camps des réfugiés, les journées sont interminables. Parmi ces milliers «d’adultes», des élèves et des étudiants suivent un cursus éducatif qui n’a rien de comparable à travers le monde. Il est vrai que la scolarisation des enfants réfugiés «est un droit instauré par la Constitution sahraouie» mais tout au long de leur scolarité, les terka (enfants en hassanya, langue ancestrale des Sahraouis) auront à suivre un parcours parsemé d’embûches, de privations et de beaucoup de peines.

F. H.

Après plus de trente-sept ans de colonialisme arbitraire marocain, ponctués par une vingtaine d’années de cessez-le-feu, le peuple sahraoui attend toujours la fin d’un calvaire qui n’a que trop duré. Il aspire à ce que la communauté internationale, dont l’ONU et son conseil de sécurité mettent en œuvre les différentes résolutions adoptées, réaffirmant son droit à l’autodétermination. D’ici à là, les Sahraouis tentent, tant bien que mal, de mener une vie ordinaire. Si ce vécu est marqué par différentes formes d’exactions de l’autre côté du mur (dans les territoires occupés), dans les camps des réfugiés, les journées sont interminables. Parmi ces milliers «d’adultes», des élèves et des étudiants suivent un cursus éducatif qui n’a rien de comparable à travers le monde. Il est vrai que la scolarisation des enfants réfugiés «est un droit instauré par la Constitution sahraouie» mais tout au long de leur scolarité, les terka (enfants en hassanya, langue ancestrale des Sahraouis) auront à suivre un parcours parsemé d’embûches, de privations et de beaucoup de peines.

F. H.