Scène d’horreur à Alger, un homme se fait amputer la main : filmés, les coupables arrêtés

Scène d’horreur à Alger, un homme se fait amputer la main : filmés, les coupables arrêtés
Police

Les services de sécurité de la wilaya d’Alger ont procédé à l’arrestation de deux individus impliqués dans l’agression d’un jeune, en utilisant une arme blanche prohibée, lui causant une infirmité permanente à la main. Présentés devant le procureur de la République, ils risquent gros.

Selon un communiqué des mêmes services, l’affaire a débuté à la suite de plusieurs signalements reçus via le numéro vert 1548, faisant état de l’agression d’un jeune par deux personnes dans le quartier du 8 Mai 1945 à Sorecal, dans la commune de Bab Ezzouar.

Une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux, documentant l’incident, et a également été exploitée par les services compétents. La vidéo a choqué les internautes, dont la plupart n’ont même pas eu le courage de la visionner.

À l’issue d’intenses investigations, l’identité des deux suspects a été établie et leur arrestation effectuée.

Ces derniers ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Dar El Beïda. Ils font l’objet de poursuites judiciaires pour tentative d’homicide.

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Cybercriminalité et vie privée : un homme jugé pour avoir piraté le compte Facebook de son épouse

Le tribunal de Chéraga a jugé un jeune homme répondant aux initiales “B.A.”, poursuivi pour obtention et diffusion d’images d’autrui par des moyens électroniques sans l’autorisation de la victime, ainsi que pour atteinte à la vie privée par traitement automatisé de données.

L’affaire trouve son origine dans une plainte déposée par son épouse. Elle l’accuse d’avoir piraté son compte Facebook et publié ses photos personnelles sans voile, les rendant visibles à ses amis ainsi qu’à des proches, et ce, en pleine nuit, sur fond de différends conjugaux.

La plainte a été enregistrée le 26 juin dernier auprès des services de police judiciaire. La plaignante affirmait avoir découvert la diffusion de ses photos par un inconnu, mais soupçonnait son mari avec lequel elle traversait une crise familiale. Lors de son audition, elle a expliqué que ce dernier avait voulu la compromettre dans une affaire de prétendue infidélité afin de se décharger de ses responsabilités, notamment financières, envers elle et leur fille.

L’enquête menée par la brigade spécialisée en cybercriminalité a confirmé, expertise technique à l’appui, que le compte avait bien été piraté par le prévenu et que la publication des photos provenait de son téléphone portable.

Face au tribunal, le mis en cause a nié les faits, rejetant la faute sur son épouse. Il a affirmé qu’il n’avait jamais piraté son compte et que celle-ci aurait elle-même utilisé son téléphone pour activer son profil, niant également avoir publié les photos.

Son avocat a, pour sa part, reconnu que l’expertise avait révélé la présence des photos de la plaignante dans le téléphone de son client. Mais il a souligné qu’aucune preuve n’établissait que la diffusion avait eu lieu depuis cet appareil, demandant ainsi l’acquittement.

Le représentant du ministère public a requis 3 ans de prison ferme assortis d’une amende de 300 000 DA, tandis que le tribunal a mis l’affaire en délibéré au 30 septembre prochain.

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