La peine de l’influenceuse Wahida Guerroudj a été réduite en appel. La Cour d’Alger l’a condamné à deux ans de prison ferme.
Wahida Guerroudj a été placée en détention à la prison de Koléa, dans la wilaya de Tipaza le mois de février dernier. La raison ? C’est suite à une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, où l’influenceuse apparaît en train d’insulter, d’intimider et de maltraiter un jeune homme qu’elle aurait retenu contre son gré.
L’accusée a été jugée, dans la foulée, au tribunal de Chéraga. Le juge a prononcé au verdict le 6 mars dernier, lors de la première semaine du mois de Ramadan. Il a condamné la mannequin algérienne de trois ans de prison ferme, plus une amende de 50 millions de centimes.
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Mais cette dernière a fait appel. C’est ce matin que la Cour d’Alger a prononcé au verdict.
Peine réduite en appel
En effet, la première chambre pénale de la Cour d’Alger a condamné l’influenceuse et mannequin à deux ans de prison ferme. Aussi, elle a confirmé l’amende de 500 000 dinars algériens précédemment, infligée par le tribunal de Chéraga.
Cette décision représente une réduction de la peine initiale qui était de trois ans d’emprisonnement ferme, prononcée par le tribunal correctionnel de Chéraga. L’influenceuse était poursuivie par son manager, « Z. Ahmed », résidant à Khemis El Khechna, dans la wilaya de Boumerdes, pour plusieurs chefs d’accusation. Il s’agit de diffusion de discours de haine via les technologies informatiques, atteinte à la vie privée par la capture et l’enregistrement d’images d’une personne dans un lieu privé sans son consentement et coups et blessures volontaires.
Lors de la même audience, son frère, « G. Abdelghafour », a été condamné par contumace à cinq ans de prison ferme avec émission d’un mandat d’arrêt. Il a depuis fait opposition au jugement après son arrestation par les services de sécurité d’Alger.
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Durant l’audience, Guerroudj a reconnu avoir agressé la victime, son manager, comme le montrent les images diffusées sur les réseaux sociaux. Elle a justifié son acte en l’accusant de l’avoir trahie en détournant des revenus publicitaires.
La victime a déclaré au juge avoir été battue et insultée par l’accusée après avoir été attirée à son domicile familial à Zéralda, en présence de son frère Abdelghafour. L’agent judiciaire du Trésor public s’est constitué partie civile dans l’affaire pour réclamer des dommages et intérêts.