Scandale de Sonatrach, Eni et Saipem éclaboussées

Scandale de Sonatrach, Eni et Saipem éclaboussées
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L’enquête sur le scandale du groupe pétrolier Sonatrach poursuit ses révélations. La plus grosse affaire de corruption, découverte il y a près de trois ans en Algérie, s’étend vers d’autres pays pour toucher des partenaires prestigieux du groupe Sonatrach, à savoir Saipem et ENI en Italie.Une enquête judiciaire a été ouverte la semaine dernière par le parquet de Milan qui a procédé à des perquisitions aux sièges d’ENI et de Saipem ainsi qu’au foyer de Paolo Scaroni, directeur général d’ENI, qui semble être au cœur du scandale.

L’affaire a fait le tour de la presse italienne. M. Scaroni est soupçonné d’avoir participé à l’organisation d’une rencontre à Paris pour faire obtenir à Eni et Saipem un marché évalué à 11 milliards de dollars avec le groupe Sonatrach.

On avance également le payement d’une commission de 197 millions d’euros par un intermédiaire à de hauts responsables algériens pour l’obtention de ce marché.

L’AFP avance l’implication de huit personnes dans cette enquête. Saipem est dans le même cas. Partenaire de Sonatrach dans plusieurs projets, ce groupe a obtenu pour plusieurs milliards de dollars des contrats dans différents domaines pétroliers en Algérie.

On a déjà évoqué l’implication de l’un des enfants de l’ancien PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, placé sous mandat de dépôt pour avoir signé un contrat de consulting avec Saipem prévoyant une rémunération mensuelle de 120 000 dinars.

LG Algérie

N. B.