Scandale aux cites universitaires de Mostaganem : Trois directeurs écroués

Scandale aux cites universitaires de Mostaganem : Trois directeurs écroués

Trois ex-directeurs des cités universitaires qui ont exercé à Mostaganem dont l’actuel directeur des œuvres universitaires d’El Sénia ont été placés, jeudi sous mandat de dépôt dans une affaire de mauvaises gestion qui a couté au trésor public un préjudice financier de près de neuf (09) milliards de cts.

Le premier juge d’instruction près le tribunal de Mostaganem, a décidé de placer sous mandat de dépôt trois ex-directeurs de cités universitaires à Mostaganem et ce, pour une affaire liée à la mauvaise gestion et dilapidation de deniers publics. Il s’agit des actuels directeurs des œuvres universitaires de 2 wilayas, à savoir   Relizane et Oran ainsi que d’ex-responsables du même secteur à Mostaganem. L’ex-directeur de la cité universitaire Benyahia Belkacem ‘’2000’’, Mr T D, actuel directeur des  œuvres universitaires d’El Sénia (Oran) est accusé de dilapidation de deniers publics, favoritisme, fausses factures et surfacturation…  dans les 2 cités universitaires 2000 lits et 1500 lits à l’époque des faits.  Ce dernier a comparu devant le tribunal de Mostaganem comme accusé principal dans cette affaire avec ses co-prévenus répondant aux initiales de B D. et B A, alors que 4 autres accusés ont été destinataires d’une citation directe à comparaitre, parmi eux le gérant de stock de la cité universitaire Bouaïssi Mohamed. Notons que le fournisseur O. M. a été placé sous contrôle judicaire.  L’affaire remonte à quelques années précédentes, quand  il a été enregistré une défaillance  dans la gestion de la cité Benyahia Belkacem ainsi qu’à la cité Bouaïssi Mohamed, qui ont été le théâtre, selon l’enquête menée, de plusieurs transactions suspectes dont une avec un fournisseur de vêtements de sport, ayant comme conséquences   des dettes intenables pour les 2 cités en question.  Selon les informations recueillies, des travaux d’aménagement  auraient été lancés dans ces cités alors que les crédits nécessaires n’ont pas été alloués. Une fois les travaux terminés, l’entrepreneur a demandé à être payé. Une procédure qui était impossible à exécuter puisque le projet n’est pas programmé. La justice est alors saisie et le trésor public fut dans l’obligation de payer le contractant. Une action en justice est aussitôt déclenchée contre les responsables de cette affaire, pour mauvaise gestion. Signalons que les bénéficiaires d’une citation directe vont comparaitre devant le juge d’instruction près le tribunal de Mostaganem au cours de cette semaine, alors que la première audience de    l’accusé principal dans cette affaire et ses complices, quant à elle, a été reportée pour la date  du 06 septembre prochain.
Amina L