Le tribunal de Sidi M’hamed a prononcé un lourd réquisitoire concernant le procès ANEP. Dans ce lourd dossier de corruption, deux ex-ministres sont impliqués.
Treize personnes, dont les deux anciens ministres de la Communication Djamal Kaouane et Hamid Grine ainsi que l’ex-directeur général de l’ANEP, Amine Chekir, sont impliquées dans une affaire de détournement de fonds publics et de mauvaise gestion de la publicité étatique.
L’enquête a mis en lumière des abus de fonction et l’octroi d’avantages indus, notamment à travers l’attribution douteuse d’espaces publicitaires pendant plusieurs années à de petits journaux ou à des titres fictifs.
🟢 À LIRE AUSSI : Un directeur d’hôpital condamné à 20 ans de prison ferme
Lourd réquisitoire pour les accusés
Le procureur de la République près le pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed a requis, tard dans la nuit de mardi, les peines les plus sévères à l’encontre des accusés poursuivis dans cette affaire de corruption touchant l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP). Il a requis une peine de 10 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de dinars contre l’ancien ministre de la Communication, Djamal Kaouane, ainsi que l’ex-PDG de l’ANEP, Amine Chekir.
🟢 À LIRE AUSSI : 14 milliards de centimes saisis à Alger : un réseau de blanchiment démantelé
Le représentant du ministère public a également requis 6 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars contre l’ancien ministre de la Communication, Hamid Grine, ainsi que 8 ans de prison ferme et la même amende contre M. Chérif, directeur de la filiale Communication et Signalisation de l’ANEP. Enfin, B. Ammar, directeur général de la filiale de messagerie rapide relevant de l’agence, n’a pas été épargné par les réquisitions sévères.
Pour les autres accusés, le parquet a requis des peines allant de 5 à 7 ans de prison ferme, assorties chacune d’une amende d’un million de dinars algériens.
🟢 À LIRE AUSSI : Tebboune : « Garantir une justice indépendante et intègre, reflétant l’Etat de droit »