Santé publique: Le satisfecit d’Ould Abbas

Santé publique: Le satisfecit d’Ould Abbas

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbas, a parlé d’exploit et d’avancées considérables en matière de santé publique, hier, lors de la célébration de la Journée mondiale de la population, à l’Institut national de la santé publique (l’INSP) à Alger.

Le ministre a justifié cette donne par la multiplication des services et structures de santé qui sont passés de 70 établissements après l’indépendance à 1.000 à l’heure actuelle, pour répondre aux besoins de la population.

Celle-ci est passée de 10 millions, en 1962, à 38 millions d’habitants, en 2012. Le ministre continue dans le même sens pour affirmer que la mortalité infantile a considérablement baissé.

«On s’est beaucoup rapprochés des chiffres des pays occidentaux et développés, le taux de mortalité des enfants dans notre pays est de 20 décès pour 1.000, contre 179 décès pour 1.000, en 1962», a-t-il précisé. Ould Abbas a également parlé d’exploit en matière de vaccination. «La vaccination des enfants, qui était assurée à 10% seulement à l’ère de l’indépendance, est aujourd’hui à 99%», a-t-il soutenu.

Concernant la mortalité des femmes en maternité, le ministre a souligné que notre pays a beaucoup avancé depuis l’indépendance. «Nous enregistrons le décès de 73 femmes pour 100.000 naissances, contre 500 décès parmi les femmes pour 100.000 en 1962», a-t-il indiqué en reconnaissant que le taux de mortalité est encore élevé et exige plus d’efforts et de moyens.

«Justement, nous avons engagé un plan pour faire baisser ce taux en relevant le défi avec l’objectif d’atteindre un chiffre acceptable à l’échelle internationale, 25 à 30 décès pour 100.000 naissances d’ici 2014», a déclaré le ministre.

Ce dernier a évoqué un plan pour justement atteindre cet objectif qui consiste à assurer une formation soutenue des gynécologues. «Nous avons un manque flagrant en gynécologie obstétrique et en sages-femmes notamment dans le Sud et les hauts plateaux», a reconnu le ministre.

Pour remédier à cette carence, le ministre a évoqué un plan de formation. «Nous avons mis en place 3 instituts de formation supérieure au profit des sages-femmes et 27 instituts de formation pour les paramédicaux », a souligné Ould Abbas qui ajoute qu’aujourd’hui, 99% des naissances se déroulent dans les services assistés médicalement dans les hôpitaux et les cliniques. Sur le plan social, le ministre a affirmé également que l’Algérie a enregistré des avancées considérables puisque le nombre de mariages est passé de 144.000 à 330.000 par an.

Ould Abbas a expliqué cette tendance à la hausse par les efforts consentis par l’Etat dans les domaines du logement, les réseaux d’eau potable et d’assainissement, la lutte contre l’analphabétisme et le renforcement de l’accès aux soins. Autrement dit, l’amélioration du niveau de vie en général.

RAMADHAN: RENFORCEMENT DES GARDES AUX URGENCES

Le ministre de la Santé a affirmé que 140 tonnes de médicaments ont été distribuées aux différentes structures sanitaires du pays, il y a quelques semaines, en prévision du mois de Ramadhan.

Il a également indiqué que toutes les mesures ont été prises et mises en oeuvre pour parer à une éventuelle affluence aux urgences durant le mois sacré qui coïncide avec la période de l’été et de la canicule. «Nous allons doubler la garde au niveau des urgences», a-t-il souligné en précisant que les cas les plus vulnérables face à la chaleur et le jeûne sont les malades chroniques. Il cite les cardiaques, les diabétiques, les hypertendus et les malades qui souffrent de problèmes digestifs tels les ulcéreux et ceux souffrant de colopathies.

M. Aziza