Les inscriptions au concours de formation et de recrutement des aides-soignants ont officiellement débuté ce jeudi 7 août 2025, à travers l’ensemble des directions régionales de la santé. Cette opération, lancée par le ministère de la Santé, concerne la formation paramédicale dans le grade d’aide-soignant relevant du secteur de la santé publique.
Dans un communiqué publié mercredi, la Direction de la formation du ministère a précisé que le concours se déroulera sur la base d’épreuves écrites, et que l’inscription est ouverte à tous les candidats titulaires d’un niveau scolaire de troisième année secondaire, toutes filières confondues. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement du personnel paramédical, pour répondre à la demande croissante dans les établissements de santé publics.
Les candidats intéressés sont invités à s’inscrire en ligne via la plateforme dédiée, dont le lien est disponible sur le site officiel du ministère de la Santé. Les inscriptions resteront ouvertes jusqu’au 21 août 2025, sauf prolongation éventuelle. Le dossier requis comprend, entre autres, une copie de la pièce d’identité, un certificat de scolarité, un formulaire de candidature rempli et signé, ainsi que les justificatifs demandés.
Un renforcement nécessaire des effectifs paramédicaux
Le lancement de ce concours vient répondre à un besoin urgent en personnel paramédical, particulièrement dans les structures de soins de proximité, les urgences et les établissements hospitaliers de campagne. La pandémie de Covid-19 avait déjà mis en lumière les limites du système de santé en matière de ressources humaines, et ce nouveau plan de formation vise à renforcer durablement les capacités opérationnelles des services de santé.
L’aide-soignant joue un rôle essentiel au sein de l’équipe médicale : il assiste les infirmiers et médecins dans les soins de base, assure le confort des patients, et participe à l’hygiène des locaux hospitaliers. C’est un maillon fondamental du circuit de soins, surtout dans les zones enclavées où le personnel qualifié fait souvent défaut.
Le ministère insiste sur la transparence et l’équité du processus de sélection, tout en rappelant que les lauréats bénéficieront d’une formation théorique et pratique dans les instituts publics agréés avant leur intégration effective dans le secteur de la santé publique.