Santé : Les praticiens invités à exercer dans le Sud

Santé : Les praticiens invités à exercer dans le Sud

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hazbellaoui, a indiqué à Alger que des mesures incitatives seront prises au profit des médecins spécialistes appelés à exercer dans les régions privées de services médicaux spécialisés.

Répondant aux questions des députés du Conseil de la Nation lors d’une séance plénière présidée par le vice président Houbal Bouhafs, le ministre de la Santé a annoncé de nouvelles mesures incitatives notamment en matière de logement- au profit des médecins spécialistes appelés à exercer dans les régions privées de services médicaux spécialisés.

Concernant la question du député de M’sila sur le gel du projet de construction d’un établissement public hospitalier d’une capacité de 240 lits à Sidi Aissa (M’sila) et de l’hôpital spécialisé en santé maternelle et infantile dans la région, le ministre a souligné que le premier projet est en cours d’étude avec les autorités locales.

Pour le deuxième projet, le ministre a affirmé que la région dispose de structures garantissant une couverture médicale « acceptable ». Il a rappelé à cette occasion que la Wilaya dispose de 6 établissements publics hospitaliers, un établissement public spécialisé dans la santé maternelle et infantile et 40 cliniques dont 12 disposant d’un service de gynécologie en plus de 156 salles de soins.

Concernant la deuxième question posée par le député de la wilaya de Blida pour connaitre les raisons du refus de l’institut national du rein de prendre en charge des malades, le ministre a répondu que la mission principale de ce type d’établissements est de faire de « la recherche scientifique et non de traiter les malades ». Compte tenu de la taille considérable de cet institut, -a-t-il dit, les pouvoirs publics ont décidé de le structurer comme un hôpital spécialisé dans la transplantation d’organes, un siège de l’Agence nationale de transplantation d’organes et un organisme chargé de la recherche scientifique dans ce domaine.

Le ministre a indiqué qu’un établissement hospitalier a été crée à proximité de l’institut pour la prise en charge des insuffisants rénaux, avec une capacité de 200 lits et est entré en vigueur en 2017.