Santé: M. Ould Abbes encourage les investisseurs suisses

Santé: M. Ould Abbes encourage les investisseurs suisses

Le ministre de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbes, a encouragé lundi les opérateurs suisses qui ont affiché leur intention d’investir dans le domaine de l’industrie pharmaceutique en Algérie, leur affirmant que toutes les conditions étaient réunies pour s’engager dans un partenariat « gagnant-gagnant ».

« Le partenariat algéro-suisse dans le domaine de la santé s’annonce sous les meilleurs auspices », a déclaré à la presse M. Ould Abbes à l’issue d’une séance de travail qu’il a tenue avec une délégation d’opérateurs suisses conduite par la Secrétaire d’Etat à l’économie, Mme Marie Gabrielle Ineichen.



« Nous avons eu affaire à deux laboratoires suisses qui sont reconnus mondialement, à savoir Roche et Novartis », a-t-il indiqué, précisant que Novartis « fait déjà partie du groupe euro-américain qui va implanter en Algérie le pôle de biotechnologie dans le médicament ».

« Roche va se joindre à nous également », a annoncé le ministre. Qualifiant cette rencontre de « très positive », M. Ould Abbes a indiqué avoir donné aux opérateurs suisses des explications sur « les facilitations accordées en matière de fiscalité, ainsi que l’inscription du médicament qui sera immédiatement libérée pour l’ensemble de ces laboratoires afin qu’ils puissent à la fois importer et produire avec des privés nationaux ».

Le ministre a exprimé sa satisfaction que la Suisse « puisse devenir un véritable partenaire pour l’Algérie, non pas uniquement pour l’importation (du médicament), mais aussi pour la fabrication et l’accompagnement dans le domaine de la formation des ressources humaines ».

« Ceci permettra à l’Algérie de couvrir à 70%, à l’échéance de 2015, de ses besoins en médicaments grâce à la production entièrement nationale ou dans le cadre du partenariat avec des opérateurs étrangers », a-t-il ajouté. Pour sa part, Mme Ineichen a qualifié son entrevue avec M.Ould Abbes d’ »extrêmement utile », dans la mesure, a-t-elle dit, où « elle nous a permis de clarifier certaines questions et d’entrevoir l’avenir avec beaucoup d’engagement de part et d’autre ».