Le gouvernement poursuivra ses efforts, dans le cadre de son plan d’action, de développement du secteur de la santé, à travers, l’amélioration de l’accès aux soins et des performances des services sanitaires, en vue d’assurer une meilleure prise en charge du citoyen.
Ainsi, les perspectives tracées par le gouvernement à court et moyen terme, tiendront compte des tendances démographiques et épidémiologiques notamment l’espérance de vie, le développement des pathologies lourdes, l’âge et les modes de vie, prévoit le plan d’action qui sera présenté mardi à l’Assemblée populaire nationale (APN).
En matière de prévention, l’attention du gouvernement sera portée sur la santé de la mère et l’enfant, le renforcement du programme national de la périnatalité et la réduction de la mortalité néonatale, et ce, par des programmes de prévention de l’enfant et le développement de nouveaux programmes visant l’élargissement du planning familial, la protection sanitaire et de la prévention du handicap évitable, la lutte contre les maladies transmissibles et les maladies contrôlables par vaccination.
Dans le cadre de son plan d’action, le gouvernement poursuivra, également, la mise en oeuvre du plan national de lutte intégrée contre les facteurs de risque des maladies non transmissibles et du plan cancer 2015-2019, la lutte contre le tabagisme et les addictions et la prise en charge de l’autisme.
Concernant la couverture sanitaire et l’organisation des soins, il procédera au changement graduel du mode de gouvernance du système national de santé, par l’adoption d’un cadre législatif réhabilitant la planification et la régulation de l’offre, en favorisant l’évaluation et l’optimisation des moyens, le développement de réseaux de soins, la disponibilité d’un personnel formé et qualifié, d’équipements performants et de produits pharmaceutiques.
Il s’agit également de formation initiale qui sera renforcée et adaptée aux besoins en ressources humaines en santé, estimés à plus de 72.000 paramédicaux.
A cet effet, de nouvelles mesures incitatives seront mises en place, dans le care de ce plan, en vue d’assurer la stabilité des praticiens spécialisés dans le secteur public et l’encouragement de leur installation à titre privé dans le Sud et les Hauts plateaux.
Par ailleurs, le gouvernement veillera à l’achèvement du système d’information du secteur de la santé et la concrétisation du système « SIHATIC » qui constitue une étape importante dans le processus de la transformation numérique du secteur.
A cet égard, ce système permettra d’évaluer le coût des prestations des soins et contribuera à court terme à formaliser le système de contractualisation entre les établissements de santé et les organismes de la sécurité sociale.
D’autre part, le gouvernement veillera à assurer la disponibilité des produits pharmaceutiques et renforcer les instruments de régulation et de maîtrise des dépenses de santé, à travers, notamment, la promotion du médicament générique, la lutte contre les prescriptions excessives et inadaptées, l’adoption de protocoles thérapeutiques pour les pathologies lourdes et onéreuses, la maîtrise de la facture d’importation par l’encouragement de la production nationale.
Le Gouvernement oeuvrera, en outre, à faire passer à l’horizon 2019, la couverture du marché national de médicaments par la production nationale à 70%.