ALGER – Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf a mis en exergue mercredi la volonté de l’Algérie de développer davantage la coopération algéro-britannique sur des « bases mutuellement avantageuses », a indiqué un communiqué du ministère de la Santé.
M. Boudiaf a mis en exergue la volonté de l’Algérie de développer davantage la coopération bilatérale sur des « bases mutuellement avantageuses », en insistant sur le fait que « le programme de développement du secteur de la santé s’inscrit dans un processus global de développement et de modernisation du pays initié par le président de la République et mobilisant des ressources financières inégalées », a précisé la même source.
La déclaration de M. Boudiaf intervenait à l’issue de ses entretiens avec l’ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie, Andrew Noble, avec lequel il avait discuté du développement des relations bilatérales dans le domaine de la santé.
Les entretiens ont permis de faire le point de l’état de cette coopération qui englobe différents domaines, a relevé le communiqué.
A cet effet, M. Boudiaf a souligné que « le programme de modernisation infrastructurelle ouvrait la porte à tous les partenariats dans la mesure où les autorités algériennes ont décidé de confier la réalisation des infrastructures hospitalières de portée nationale à des groupements internationaux de renom assurant les études, la réalisation, l’équipement et l’accompagnement dans la gestion comme c’est le cas pour le projets de nouveaux CHU ».
Ce programme est « logiquement accompagné d’une refondation stratégique du corpus législatif pour faire basculer la gestion et l’organisation du système de santé dans la modernité et la performance », a-t-il dit.
A ce titre, « le document préliminaire portant avant-projet de la loi sanitaire a déjà été remis aux partenaires sociaux pour un ultime enrichissement », a expliqué le ministre.
De son côté, M. Noble a exprimé sa satisfaction quant au degré atteint par la coopération bilatérale en matière de santé qui se traduit notamment dans le domaine de la construction hospitalière et dans celui de l’assistance en matière d’organisation du circuit de prise en charge du cancer.
L’ambassadeur de Grande-Bretagne a également manifesté son intérêt pour le processus en cours de révisons de la loi sanitaire à la lumière des « orientations politiques et du débat ayant caractérisé les assises des nationales de la santé qui ont eu lieu en juin 2014 et qui ont mis le patient au coeur des préoccupations ».