Boudiaf a annoncé le maintien du système de « désignation » des médecins spécialistes dans les régions du sud, où la couverture a atteint 90%, la poursuite du programme de formation continue pour les différents corps de santé et l’assouplissement des procédures et étapes d’admission.
L’amélioration du secteur de la santé dans le sud passe par la formation de la ressource humaine, l’organisation des services de santé et de soins et le renforcement des programmes de prévention. Ce sont les trois axes retenus lors de la première réunion sur la santé dans le sud, organisée en 2015 à Ouargla. L’application de ces actions « a bien avancé » sur le terrain, a souligné le ministre, expliquant que cette deuxième rencontre de deux jours à Ghardaïa a pour objectif d’« élaborer une feuille de route » pour améliorer les prestations sanitaires dans ces régions. Ainsi, Boudiaf annonce le maintien du système de « désignation » des médecins spécialistes dans les régions du sud, où la couverture a atteint 90%, la poursuite du programme de formation continue pour les différents corps de santé et l’assouplissement des procédures et étapes d’admission.
Initié en 2014, le jumelage entre les établissements hospitaliers du sud et les hôpitaux de référence du sud a permis l’envoi de 116 missions médico-chirurgicales qui se sont traduites par 19.295 consultations spécialisées dont 1520 séances de chimiothérapie et 1394 opérations chirurgicales. Le ministre propose de mettre en place un système novateur permettant aux établissements de référence à garantir une assistance permanente aux structures du sud et des hauts plateaux.
Après le lancement du réseau national de télémédecine reliant les hôpitaux du sud aux centres hospitaliers de référence, Boudiaf annonce le lancement du programme de téléradiologie, permettant « l’interprétation en temps réel des clichés par un centre national spécialement dédié à cette tâche ». Opérationnel 24 sur 24 heures, ce centre va « combler le manque de médecins spécialistes » en radiologie.
Le ministre appelle tous les acteurs concernés à « adopter le programme sanitaire consensuel » dans le cadre de la nouvelle loi sur la santé, en vue d’assurer la réussite de son application sur le terrain. Outre les moyens mis en place et les structures de santé opérationnelles, la réussite de ce programme est tributaire aussi de la volonté, de la sensibilisation autour de son importance et de l’adhésion de tous. « L’objectif est d’assurer une politique sanitaire sécurisée », a-t-il indiqué