L’autorité américaine des médicaments, la Food and Drug Administration (FDA), a donné son feu vert hier, mercredi, à la commercialisation d’un implant pour traiter l’obésité, qui agit sur des nerfs contrôlant l’appétit.
Cet implant, le «Maestro Rechargeable System», fabriqué par la firme américaine EnteroMedics, vise des patients d’au moins 18 ans n’ayant pas pu perdre de poids avec des régimes et dont l’indice de masse corporelle (le poids divisé par le carré de la taille) va de 35 à 45, avec au moins une pathologie liée à leur excès de poids, comme par exemple le diabète. Cet implant se compose d’une pile rechargeable et d’électrodes implantées dans l’abdomen. Il envoie des pulsions électriques au nerf pneumogastrique, qui joue un rôle dans le contrôle de la satiété en signalant au cerveau si l’estomac est vide ou plein. Bien que l’on sache que la stimulation électrique bloque l’activité de ce nerf entre le cerveau et l’estomac, les mécanismes spécifiques de la perte de poids résultant de cet implant restent inconnus, précise la FDA. Un système de contrôle externe au corps permet au porteur de l’implant de recharger la batterie et aux médecins de le régler pour qu’il produise des effets thérapeutiques optimaux avec des effets secondaires minimaux.
Iflissen : une fillette de 2 ans fauchée par un camion
Une petite fille âgée à peine de deux années, a été fauchée, hier matin par un camion à Isenadjen à Iflissen, localité située à environs 50 km au nord de la wilaya de Tizi Ouzou. La petite fille a rendu l’âme lors de son évacuation vers l’hôpital de Tigzirt.
Dalila I.
Equateur : Chirurgie esthétique fatale pour une reine de beauté
La gagnante d’un concours de beauté en Equateur, qui avait reçu comme prix une liposuccion abdominale, est décédée à la suite de cette opération de chirurgie esthétique, a dénoncé la famille de la victime. Elue reine de beauté de la localité de Duran, près du grand port de Guayaquil (sud-ouest), Catherine Cando Cornejo, une étudiante de 19 ans, est morte durant l’opération, qui visait à lui faire perdre trois centimètres de tour de taille. «Ma sœur ne voulait pas se faire opérer, car elle avait peur, mais le médecin a insisté à plusieurs reprises», a affirmé à la presse son frère. Les proches de la jeune femme ont été informés de son décès plus de dix heures après son admission dans la clinique de Guayaquil, où s’est déroulée l’intervention. L’avocat de la famille, Carlos Reyes, a accusé l’établissement de vouloir dissimuler la cause du décès. «L’avocat de la clinique prétend que la mort est due à un arrêt cardiaque, mais nous avons une copie de l’autopsie qui montre que la cause est un œdème cérébral. C’est sans doute en raison d’un problème d’anesthésie», a-t-il indiqué. La loi équatorienne prévoit des peines allant de un à trois ans de prison pour les mauvaises pratiques médicales.
Etats-Unis : Vaste réorganisation au sein du Secret Service
Le Secret Service, chargé de la protection du président américain, va entamer une vaste réorganisation avec le départ annoncé de plusieurs de ses cadres, après une série d’incidents qui ont terni l’image cette police d’élite. «Sur la base d’un rapport d’experts (commandité après les incidents, NDLR) et de mon analyse, je vais effectuer des changements au sein des équipes dirigeantes du Secret Service», a déclaré le directeur par intérim, dans un communiqué. «Le changement est nécessaire pour avoir une nouvelle approche dans notre façon de fonctionner», a-t-il ajouté. La Maison-Blanche s’est refusée à tout commentaire. Selon le Washington Post, quatre directeurs adjoints, chargés respectivement des opérations de protection, des enquêtes, de la technologie et des relations publiques, ont été invités à quitter leur poste. Une série d’incidents ont éclaboussé cette police d’élite, qui comprend quelque 6 500 hommes et femmes, chargés notamment de protéger en permanence le président des Etats-Unis et une trentaine d’autres personnalités. Déjà ternie ces dernières années par des scandales liés à la prostitution et à l’alcool, son image a été sérieusement écornée l’automne dernier lorsqu’ un homme muni d’un couteau a réussi à escalader la grille qui entoure les pelouses de la Maison-Blanche.
USA : A crédit auto impayé, moteur coupé
Face à l’explosion des crédits automobile à risques (subprimes) aux Etats-Unis, les prêteurs se tournent vers des appareils coupe-démarrage électroniques commandés à distance, transformés en véritables «huissiers» virtuels. Plus d’un crédit auto sur cinq accordés dans le pays présente un risque (subprime), selon le cabinet Experian et cette proportion devrait encore croître dans les prochains mois. Mais, contrairement aux «subprimes» immobiliers, avec leur cortège de maisons abandonnées et difficilement reven-dables, les institutions financières protègent mieux leur investissement cette fois-ci. Elles ont notamment recours à des appareils coupe-démarrage (starter interrupt devices) permettant d’immobiliser le véhicule dès le moindre impayé. Auparavant, ces coupe-circuits électroniques étaient destinés aux voitures de luxe, exigés par les assureurs comme moyen de protection contre le vol. Aujourd’hui, ces «huissiers» virtuels ont vu leurs ventes exploser. Environ deux millions de véhicules aux Etats-Unis en sont munis, selon le New York Times. «Plus il y aura d’emprunteurs fragiles, plus on verra le recours à ces gadgets», met en garde Chris Kukla, vice-président de l’association de défense des consommateurs Center for Responsible Lending en Caroline du Nord.
Texas : Collision d’un bus de prisonniers avec un train
Huit détenus et deux employés de l’administration pénitentiaire sont morts, hier matin, lors de la collision de l’autocar qui les transportait avec un train, au Texas, a-t-on annoncé. Selon les autorités pénitentiaires de cet Etat du sud des Etats-Unis, l’accident a également fait cinq blessés, quatre prisonniers et un employé. L’accident s’est produit après que l’autocar, qui transférait les détenus d’une prison d’Abilene (Texas) vers celle d’El Paso (à l’ouest du Texas) proche de la frontière mexicaine, a quitté un tronçon de l’autoroute qui enjambait la voie ferrée et est tombé en contrebas, puis «est entré en collision avec un train», selon la même source, dans un communiqué. D’après Jason Clark, porte-parole des autorités pénitentiaires, joint par l’AFP, l’accident s’est produit très tôt, alors que la visibilité était mauvaise et la chaussée glissante. «C’est avec le cœur lourd que nous pleurons les personnes qui sont mortes et celles qui ont été blessées dans ce tragique accident», a déclaré Brad Livingston, chef des autorités pénitentiaires du Texas, cité dans le communiqué. «Une enquête est en cours» pour déterminer les causes de l’accident, ajoute le texte.
Guinée : Un policier et son chauffeur tués après des rumeurs liées à Ebola
Deux personnes ont été tuées et leurs corps brûlés dans le Sud-Ouest de la Guinée, en proie au virus Ebola, la semaine dernière, par des villageois qui les accusaient de propager le virus après le décès d’un habitant. Les deux personnes tuées faisaient partie d’un groupe de trois policiers et un chauffeur, qui se rendaient à une cérémonie funéraire dans les environs. Lors d’une halte à Dar Es Salam, un membre du groupe a donné des calmants à leur hôte, un guérisseur souffrant d’une maladie non précisée, qui est mort après les avoir ingérés. Selon un habitant de la zone, joint par l’AFP de Conakry, les violences ont éclaté après des tirs de sommation d’un des trois policiers. Les villageois «ont pris des machettes et des pilons pour massacrer les hôtes. (Un) brigadier-chef et (le) chauffeur ont été battus à mort» avant d’être «brûlés» ainsi que leur véhicule, selon le commissaire Kassé. Les deux autres membres du groupe, dont un colonel, ont été poursuivis puis rattrapés par les villageois, qui les ont battus. Blessés, ils se trouvaient hier, mercredi, dans un hôpital de Conakry, a dit la même source, selon laquelle les villageois ont fui après ces heurts.