Il est devenu impossible de supporter le forcing des taxieurs, qui non seulement demeurent irrespectueux de la réglementation et de ceux qui la gère, mais assurent un service comme bon leur semble et « à la gueule du client ».
Cet état d’impossibilité par qui de droit, de maitriser la situation, fait que le citoyen restera toujours le « dindon de la farce » et subira tout le calvaire, que l’on cherche à lui faire boire qu’il veuille ou qu’il ne veuille pas. L’on assiste depuis quelque temps à des plaintes de citoyens usagers du transport par Taxi de la ville, qui ne peuvent admettre cette augmentation du prix de la course qui est passé de 50 à 80 dinars sans que l’information ne lui parvienne.
Les chauffeurs de taxi ont appliqué cette tarification qui fixe à 80 dinars quel que soit la destination en ville et les usagers que la chaleur les faisait craindre une attente sous ce soleil caniculaire, étaient obligés de débourser le nouveau prix de la course. Avant toute augmentation nous avions coutume d’apprendre, que de longues négociations entre les syndicats des taxieurs, la direction du transport et la direction du commerce étaient engagées, car il s’agit d’une activité règlementée, qui ne devait laisser place à cette anarchie et ce manque d’intervention des services concernés…Les deux syndicats SNTT et UGCAA, qui furent contactés, font connaitre qu’il a été procédé à l’impression d’une nouvelle tarification qui « précise le prix de 80 dinars pour les longues distances d’un point A à un Point B ».
Cette nouvelle tarification a été mise en vente par les syndicats à partir de jeudi et les taxieurs ont profité de la journée du vendredi pour s’en prendre aux clients en généralisant 80 dinars pour toutes les courses. Mais ce prix de 80 dinars est appliqué depuis plus de 10 jours environ par certain taxieurs qui ont devancé les évènements tarifaire. Et les deux syndicats qui affichent une position mitigée sur la question se cachent derrière la responsabilité du taxieur et de l’usager qui devrait refuser la double course et le prix « non règlementaire » exigé. Mais que peut l’usager face aux taxieurs, déjà libre dans leur fonction, que peut-il faire devant la passivité des syndicats et surtout de l’absence de l’autorité de régulation. Faute de rigueur dans ce secteur miné par l’anarchie totale, le vulnérable usager n’a d’autres choix que de se résigner à débourser ce que lui exige le taxieur fort d’une tarification, qui ne répond à aucune règlementation en vigueur. A chaque fois que l’autorité de régulation tente d’appliquer la loi qui prévoit le compteur, les menaces de grève et de paralysie du transport se déclarent. Pourtant la loi est bien appliquée dans plusieurs wilayas du pays, à Sidi Bel Abbés aucune autorité n’a réussi à rappeler à l’ordre les prestataires de service de ce secteur des taxis, qui font partis des fonctions, dont certain se dérobent sans impunité de leur obligations d’impôts de casnos, mais qui jouissent de droits et d’avantage, tout en faisant mal aux citoyens usagers de taxi.
K.B.
