Samuel Eto’o : «J’ai servi de bouc émissaire !»

Samuel Eto’o : «J’ai servi de bouc émissaire !»

Avant-hier, dimanche, nous sommes allés à la rencontre de la star camerounaise Samuel Eto’o, qui faisait escale à l’aéroport Paris Charles-de-Gaulle en provenance de Munich, où il avait assisté la veille, à la finale de la Ligue des champions et à la défaite du Bayern face aux «Blues» de Chelsea, et attendait son prochain vol pour vraisemblablement rejoindre la Russie.

Bien qu’assailli de fans parisiens, nous avons réussi à poser à celui qu’appelle «Eto’o fils» dans son pays, la question qui intéresse tous les fans de football algériens, à savoir la non-venue du Cameroun pour le match amical qui devait l’oppose aux Verts.



– Samuel Eto’o, les très nombreux supporters algériens qui avaient acheté leur billet ont été déçus que vous et les Lions indomptables ayez fait faux bond lors du match amical qui devait vous opposer à l’Algérie…

– Vous savez, j’aurais aimé venir à ce match, mais il y a eu un gros problème entre l’équipe et la Fédération camerounaise de football qui a fait que l’ensemble de l’équipe a décidé de ne pas jouer ce match.

– Pourtant, vous avez été le seul joueur sanctionné et très lourdement sanctionné. La Fédération camerounaise de football vous a accusé d’avoir été le meneur de cette grève…

– Je n’y étais pour rien. J’ai servi de bouc émissaire dans cette affaire. Un bouc émissaire parfait. Mais, honnêtement, je n’avais rien à voir dans cette affaire.

– Donc, on peut espérer vous revoir en Algérie prochainement…

– Bien sûr, pourquoi pas, c’est un pays que j’ai déjà visité et j’y reviendrai volontiers.

Mohamed Bougherra

«Venir au Paris Saint Germain pourquoi pas ! »

Parmi la cohue de fans qui ont reconnu Samuel Eto’o dans les couloirs de l’aéroport de Paris, il y avait beaucoup de supporters du Paris Saint Germain. L’un d’eux lui a dit : «Samuel, est-ce que vous allez jouer au Paris Saint Germain la saison prochaine comme l’écrit la presse ?» Et l’attaquant vedette des Lions indomptables lui a répondu avec son franc-parler habituel : «Venir à Paris, pourquoi pas ! S’ils ont de quoi payer !»