Salvini en colère après le secours d’un nouveau bateau de migrants !

Salvini en colère après le secours d’un nouveau bateau de migrants !

Le ministre de l’Intérieur italien est furieux après l’intervention d’un navire transalpin pour sauver des migrants en mer, et accuse Malte.

Matteo Salvini enrage. Dans la nuit du mercredi 15 août, 170 migrants ont été secourus par des garde-côtes transalpins, rapporte le site internet de BFM TV.

Mais la colère du ministre italien de l’Intérieur, qui ne cesse d’affirmer qu’aucun bateau de migrants n’accostera sur les côtes du pays, vient surtout du fait que les réfugiés sont passés auparavant par la zone de recherche maltaise.

Pire, il accuse Malte de ne pas être intervenu délibérément pour laisser l’Italie se charger de cette embarcation. Dans un communiqué furieux, il déclare que « Les Maltais ont ‘’accompagné’’ le navire vers les eaux (de recherches et secours) italiennes et un bateau des garde-côtes italiens, sans informer le ministère de l’Intérieur, a pris les migrants à bord. J’ai demandé au navire italien de contacter les autorités maltaises (…) pour qu’elles mettent à disposition un port pour débarquer. Après avoir accueilli par mer 700.000 immigrés en quelques années, je pense que l’Italie a déjà fait son devoir et aussi celui des autres ».

Le navire était dans son bon droit selon Malte

Le gouvernement maltais rétorque lui que les migrants avaient refusé l’aide d’une vedette maltaise parce qu’ils souhaitaient se rendre sur l’île italienne de Lampedusa. De plus, toujours selon le gouvernement de La Valette, l’embarcation ne présentait pas de « signes de détresse ». Si tel était bien le cas, rien n’autorisait Malte à stopper le navire, qui était dans son bon droit de libre navigation en haute mer.

«Si les autorités italiennes considèrent leur intervention comme une opération de secours, le port sûr le plus proche est Lampedusa », a ironisé Malte, assurant que dans la mesure où les Italiens ne s’étaient « pas préoccupés de la sécurité des migrants quand le bateau était dans la zone de secours libyenne », ils ne pouvaient rien exiger de l’île.